Inde
Des morts par milliers
Au fil des heures le bilan du tremblement de terre qui ébranlé l'ouest du sous-continent indien ne cesse de s'alourdir. On dénombre des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés et les secours s'activent pour tenter de sauver les victimes prisonnières des décombres.
C'est une litanie qui semble sans fin, celle du décompte des victimes du plus violent séisme qui a frappé l'Inde depuis un demi-siècle. On évoquait quelques dizaines de morts dans les premières heures, quelques centaines après 24 heures, et les autorités évoquent des chiffres provisoires de plusieurs milliers de morts et plusieurs dizaines de milliers de blessés..
Le bilan définitifs ne pourra pas être connu avant plusieurs semaines tant les opérations de secours sont rendues difficiles par l'ampleur des destructions. C'est le cas notamment dans la ville de Bhuj, à l'épicentre du séisme, qui ressemble à une cité bombardée. Dans cette ville, les autorités locales annoncent samedi matin que 400 enfants sontt ensevelis sous les décombres d'une école et que des opérations de sauvetage sont engagés pour dégager des survivants.
80 répliques en 24 heures
Des situations semblables sont signalés dans tout l'Etat du Gujarat, le plus durement frappé par le séisme. Les équipes de sauveteurs travaillent sans relache jour et nuit (à la lueur des projecteurs) avec l'aide de volontaires. Des opérations à hauts risque le plus souvent dans cette région où la plupart des immeubles ont été construits sans respecter les normes anti-sismiques et où les bâtiments déjà ébranlés par le tremblement de terre de vendredi menacent de s'effondrer un peu plus, notamment à la faveur des répliques du séisme (plus de 80 ont été enregistrées dans les 24 heures qui ont suivi la première secousse).
Autre conséquence du tremblement de terre, la pollution. Une nappe de pétrole s'est formée au large du port de Kandla. L'origine des hydrocarbures n'a pas été identifiée avec précision mais ils semblent provenir de l'une des nombreuses installations pétrolières qui jalonne la côte de l'Etat du Gujarat, l'un des plus industrialisés du pays.
Face à l'ampleur de la catastrophe, la communauté internationale se mobilise et propose son aide. L'Union européenne ainsi que plusieurs pays européens, les Etats-Unis et les Nations unies sont prêts à envoyer sur place des hommes et du matériel de secours. Plusieurs pays et notamment la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas ont débloqué des fonds.
Il est à noter également en provenance du Pakistan voisin (et ennemi), cette offre faite par une importante organisation humanitaire pakistanaise qui propose l'envoi d'une équipe médicale et de matériel de secours.
Le bilan définitifs ne pourra pas être connu avant plusieurs semaines tant les opérations de secours sont rendues difficiles par l'ampleur des destructions. C'est le cas notamment dans la ville de Bhuj, à l'épicentre du séisme, qui ressemble à une cité bombardée. Dans cette ville, les autorités locales annoncent samedi matin que 400 enfants sontt ensevelis sous les décombres d'une école et que des opérations de sauvetage sont engagés pour dégager des survivants.
80 répliques en 24 heures
Des situations semblables sont signalés dans tout l'Etat du Gujarat, le plus durement frappé par le séisme. Les équipes de sauveteurs travaillent sans relache jour et nuit (à la lueur des projecteurs) avec l'aide de volontaires. Des opérations à hauts risque le plus souvent dans cette région où la plupart des immeubles ont été construits sans respecter les normes anti-sismiques et où les bâtiments déjà ébranlés par le tremblement de terre de vendredi menacent de s'effondrer un peu plus, notamment à la faveur des répliques du séisme (plus de 80 ont été enregistrées dans les 24 heures qui ont suivi la première secousse).
Autre conséquence du tremblement de terre, la pollution. Une nappe de pétrole s'est formée au large du port de Kandla. L'origine des hydrocarbures n'a pas été identifiée avec précision mais ils semblent provenir de l'une des nombreuses installations pétrolières qui jalonne la côte de l'Etat du Gujarat, l'un des plus industrialisés du pays.
Face à l'ampleur de la catastrophe, la communauté internationale se mobilise et propose son aide. L'Union européenne ainsi que plusieurs pays européens, les Etats-Unis et les Nations unies sont prêts à envoyer sur place des hommes et du matériel de secours. Plusieurs pays et notamment la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas ont débloqué des fonds.
Il est à noter également en provenance du Pakistan voisin (et ennemi), cette offre faite par une importante organisation humanitaire pakistanaise qui propose l'envoi d'une équipe médicale et de matériel de secours.
par Philippe Couve
Article publié le 27/01/2001
