Inde
Compte à rebours pour les survivants
D'heure en heure, le bilan du séisme qui a frappé l'ouest de l'Inde ne cesse de s'alourdir et pourrait atteindre 20 000 tués. Les opérations de secours se poursuivent pour dégager des survivants.
Chaque heure, chaque minute qui passe réduit un peu les chances pour les sauveteurs de retrouver des survivants sous les décombres dans l'ouest de l'Inde sinistré par le plus violent séisme que le pays ait connu depuis un demi-siècle. Le macabre décompte des morts se poursuit à mesure que les bâtiments effondrés sont déblayés et le bilan final pourrait atteindre 15000 tués si l'on en croit les estimations de plusieurs responsables dont le ministre de la Défense George Fernandes.
Sur le terrain, les équipes internationales spécialisées dans le secours aux victimes de tremblements de terre sont à pied d'£uvre depuis dimanche matin. Turcs, Russes, Suisses, Britanniques, Italiens et Français notamment prêtent main forte aux équipes indiennes aidées par des centaines de volontaires.
La crainte des épidémies
L'une des priorités des autorités de l'Etat du Gujarat consiste maintenant à éviter la propagation d'épidémies. Dans les heures qui viennent des «crémations en masse» auront lieu à cette fin. Par ailleurs, la situation sanitaire est d'autant plus critique à Bhuj que l'hôpital a été détruit.
Pour les rescapés du séisme dans les villes d'Ahmedabad et de Bhuj (les plus touchées), la situation devient également critique dans la mesure où l'eau et l'électricité n'ont pas pu être rétablies dans la plupart des cas. La grande majorité de la population passe ses nuits à la belle étoile par crainte des répliques du séisme, et elles sont nombreuses provoquant à chaque fois des mouvements de panique.
Le tremblement de terre aura malgré tout constitué une divine surprise pour 188 personnes : les détenus de la prison de Bhuj. Ils ont profité du séisme, qui a détruit tout un pan de mur de l'établissement pénitentiaire, pour s'évader.
Dans le monde, la mobilisation est à la hauteur de la catastrophe. On retiendra que le Pakistan, ennemi de l'Inde, a été parmi les premiers à adresser ses condoléances. L'homme fort du pays, le général Pervez Musharaf indique dans une lettre au Premier ministre indien que «le gouvernement et le peuple du Pakistan partagent la douleur des familles en deuil». La Chine, autre pays voisin avec lequel l'Inde entretient des relations difficiles, a elle aussi adressé un message de solidarité.
Liens vers les organisations humanitaires françaises:
Le site de la Croix rouge française
Le site de Médecins sans frontières
Le site de Médecins du monde
Le site du Secours populaire
Le site du Secours catholique
Sur le terrain, les équipes internationales spécialisées dans le secours aux victimes de tremblements de terre sont à pied d'£uvre depuis dimanche matin. Turcs, Russes, Suisses, Britanniques, Italiens et Français notamment prêtent main forte aux équipes indiennes aidées par des centaines de volontaires.
La crainte des épidémies
L'une des priorités des autorités de l'Etat du Gujarat consiste maintenant à éviter la propagation d'épidémies. Dans les heures qui viennent des «crémations en masse» auront lieu à cette fin. Par ailleurs, la situation sanitaire est d'autant plus critique à Bhuj que l'hôpital a été détruit.
Pour les rescapés du séisme dans les villes d'Ahmedabad et de Bhuj (les plus touchées), la situation devient également critique dans la mesure où l'eau et l'électricité n'ont pas pu être rétablies dans la plupart des cas. La grande majorité de la population passe ses nuits à la belle étoile par crainte des répliques du séisme, et elles sont nombreuses provoquant à chaque fois des mouvements de panique.
Le tremblement de terre aura malgré tout constitué une divine surprise pour 188 personnes : les détenus de la prison de Bhuj. Ils ont profité du séisme, qui a détruit tout un pan de mur de l'établissement pénitentiaire, pour s'évader.
Dans le monde, la mobilisation est à la hauteur de la catastrophe. On retiendra que le Pakistan, ennemi de l'Inde, a été parmi les premiers à adresser ses condoléances. L'homme fort du pays, le général Pervez Musharaf indique dans une lettre au Premier ministre indien que «le gouvernement et le peuple du Pakistan partagent la douleur des familles en deuil». La Chine, autre pays voisin avec lequel l'Inde entretient des relations difficiles, a elle aussi adressé un message de solidarité.
Liens vers les organisations humanitaires françaises:
Le site de la Croix rouge française
Le site de Médecins sans frontières
Le site de Médecins du monde
Le site du Secours populaire
Le site du Secours catholique
par Philippe Couve
Article publié le 28/01/2001