Attentats
New York ville morte
L'attaque terroriste qui a frappé New York laisse la ville dans le chaos le plus total. Des milliers de victimes, des sauveteurs débordés par l'ampleur de la catastrophe, une population sous le choc, après la destruction par deux avions-suicides du coeur névralgique de la ville, les tours du World Trade Center, New York est une ville sinistrée.
Après la panique, le désert. Les rues de Manhattan habituellement si animées étaient quasiment désertes hier soir, quelques heures après l'attentat terroriste qui a provoqué la destruction complète des deux tours du World Trade Center, les célèbres Twins. Beaucoup de New-Yorkais hébétés étaient terrés chez eux. De nombreux autres aussi faisaient patiemment la queue dans les hôpitaux pour donner leur sang répondant ainsi aux nombreux appels des médecins débordés devant le flot des victimes, dont certaines sont brûlées des pieds à la tête, transportées par les pompiers. D'autres encore, se réunissaient à Union Square pour prier en mémoire des victimes de l'attentat.
Les appels du maire de la ville, Rudolph Giuliani, qui avait demandé à la population de quitter les lieux de la catastrophe, par souci de sécurité et pour permettre aux secours d'intervenir avec plus d'efficacité, ont été entendus. Mais les heures qui ont suivi le drame ont été marquées par des scènes de panique incroyables. Les New-Yorkais ont assisté en direct à un enchaînement digne du pire des films catastrophe. De nombreux témoins hébétés ont raconté ce qu'ils ont vu de leur fenêtre, de la rue où ils se trouvaient: l'impact des deux avions sur chacune des Twins puis, peu après, l'effondrement de ces immeubles de 110 étages, les gens désespérés qui sautaient par les fenêtres. Et encore, en fin d'après-midi, l'effondrement d'une autre tour voisine des deux premières, ébranlée par la violence de l'impact et ravagée, elle aussi, par les incendies.
Des scènes d'exode
La police a fait évacuer les personnes présentes sur le périmètre. A travers la ville, des milliers de New-Yorkais sont partis à pieds pour regagner leur domicile ou simplement échapper à l'horreur qui frappait le quartier d'affaires. Tous les moyens de transports étaient supprimés et le métro évidemment fermé. Ce sont presque des scènes d'exode qui se sont déroulées. Sur le pont de Brooklyn, des centaines, peut-être des milliers, de New-Yorkais fuyaient la presqu'île, cible des terroristes. Tout cela dans les cris, les pleurs et avec le bruit omniprésent des sirènes des ambulances et des camions de pompiers.
Les rues du sud de Manhattan sont aujourd'hui méconnaissables. Le World Trade Center a été rayé de la carte, purement et simplement. Le symbole de la puissance économique américaine n'existe plus et tout un quartier, pour ne pas dire toute une ville, ressemble aujourd'hui au plus atroce des champs de bataille. Des milliers de tonnes de béton, d'acier et de verre jonchent les artères situées aux alentours des tours écroulées. L'effondrement des Twins a provoqué aussi un nuage de fumée inimaginable dans lequel de nombreuses personnes se sont d'ailleurs asphyxiées.
Plus rien ne marche. New York est une ville meurtrie et sinistrée, coupée en deux car la police a isolé le sud de la cité dans un rayon de trois kilomètres autour du World Trade Center. De nombreuses lignes téléphoniques ne fonctionnent plus. Les écoles sont fermées. Les parents avaient d'ailleurs été appelés à venir récupérer au plus vite leurs enfants dès l'annonce de l'attentat. Les portes de Wall Street sont closes jusqu'à nouvel ordre. L'activité économique est paralysée. Les journaux n'ont pas pu paraître. Les transports urbains sont interrompus. Le trafic aérien stoppé dès hier sur tout le territoire américain, ne doit reprendre que mercredi à 12 heures à New York. La célèbre Big Apple ressemble à une ville en guerre, victime de bombardements, détruite et pleine de poussière. En attendant le bilan humain de l'attentat, dont Rudolph Giuliani a estimé qu'il serait «terrible», les autorités New-Yorkaises parent au plus pressé : secourir les victimes et tenter de retrouver des survivants. Six personnes ont pu être extirpées des décombres dans la nuit. D'autres victimes, prises au piège après l'effondrement des tours, ont appelé les secours avec leurs téléphones cellulaires. Rudolph Giuliani, malgré l'ampleur du drame, a tout de même appelé les habitants à «essayer de reprendre une vie normale».
Les appels du maire de la ville, Rudolph Giuliani, qui avait demandé à la population de quitter les lieux de la catastrophe, par souci de sécurité et pour permettre aux secours d'intervenir avec plus d'efficacité, ont été entendus. Mais les heures qui ont suivi le drame ont été marquées par des scènes de panique incroyables. Les New-Yorkais ont assisté en direct à un enchaînement digne du pire des films catastrophe. De nombreux témoins hébétés ont raconté ce qu'ils ont vu de leur fenêtre, de la rue où ils se trouvaient: l'impact des deux avions sur chacune des Twins puis, peu après, l'effondrement de ces immeubles de 110 étages, les gens désespérés qui sautaient par les fenêtres. Et encore, en fin d'après-midi, l'effondrement d'une autre tour voisine des deux premières, ébranlée par la violence de l'impact et ravagée, elle aussi, par les incendies.
Des scènes d'exode
La police a fait évacuer les personnes présentes sur le périmètre. A travers la ville, des milliers de New-Yorkais sont partis à pieds pour regagner leur domicile ou simplement échapper à l'horreur qui frappait le quartier d'affaires. Tous les moyens de transports étaient supprimés et le métro évidemment fermé. Ce sont presque des scènes d'exode qui se sont déroulées. Sur le pont de Brooklyn, des centaines, peut-être des milliers, de New-Yorkais fuyaient la presqu'île, cible des terroristes. Tout cela dans les cris, les pleurs et avec le bruit omniprésent des sirènes des ambulances et des camions de pompiers.
Les rues du sud de Manhattan sont aujourd'hui méconnaissables. Le World Trade Center a été rayé de la carte, purement et simplement. Le symbole de la puissance économique américaine n'existe plus et tout un quartier, pour ne pas dire toute une ville, ressemble aujourd'hui au plus atroce des champs de bataille. Des milliers de tonnes de béton, d'acier et de verre jonchent les artères situées aux alentours des tours écroulées. L'effondrement des Twins a provoqué aussi un nuage de fumée inimaginable dans lequel de nombreuses personnes se sont d'ailleurs asphyxiées.
Plus rien ne marche. New York est une ville meurtrie et sinistrée, coupée en deux car la police a isolé le sud de la cité dans un rayon de trois kilomètres autour du World Trade Center. De nombreuses lignes téléphoniques ne fonctionnent plus. Les écoles sont fermées. Les parents avaient d'ailleurs été appelés à venir récupérer au plus vite leurs enfants dès l'annonce de l'attentat. Les portes de Wall Street sont closes jusqu'à nouvel ordre. L'activité économique est paralysée. Les journaux n'ont pas pu paraître. Les transports urbains sont interrompus. Le trafic aérien stoppé dès hier sur tout le territoire américain, ne doit reprendre que mercredi à 12 heures à New York. La célèbre Big Apple ressemble à une ville en guerre, victime de bombardements, détruite et pleine de poussière. En attendant le bilan humain de l'attentat, dont Rudolph Giuliani a estimé qu'il serait «terrible», les autorités New-Yorkaises parent au plus pressé : secourir les victimes et tenter de retrouver des survivants. Six personnes ont pu être extirpées des décombres dans la nuit. D'autres victimes, prises au piège après l'effondrement des tours, ont appelé les secours avec leurs téléphones cellulaires. Rudolph Giuliani, malgré l'ampleur du drame, a tout de même appelé les habitants à «essayer de reprendre une vie normale».
par Valérie Gas
Article publié le 12/09/2001