Islamisme
Procès du «<i>gang de Roubaix</i>»
Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été déployées à Douai, dans le Nord de la France, où s'ouvre mardi le procès du « gang de Roubaix », un groupe lié à la mouvance . islamisteSur les dix membres du groupe, trois seulement comparaissent devant la cour d'assises du Nord, deux sont toujours en fuite et cinq autres sont morts. Rappel des faits.
Le 29 mars 1996, à six heures du matin, des policiers du RAID lancent un assaut contre une petite maison dans un quartier populaire de Roubaix. Elle abrite les membres dits du «gang de Roubaix». L'assaut est très violent. Coups de feu, jets de grenade, incendie : quatre des malfaiteurs ne se relèveront pas.
Quant au chef présumé de la bande, Christophe Caze, un Français converti à l'Islam, il sera tué pendant sa fuite en Belgique. Dans les décombres de la maison, la police découvre des kalachnikovs et des pistolets mitrailleurs.
L'intervention du RAID se produit le lendemain de la découverte, devant le commissariat central de Lille, d'un engin explosif placé dans une voiture. Lille s'apprête à accueillir une réunion du G7. Le détonateur de l'engin ne fonctionne pas. On est passé tout près de l'attentat. Selon les artificiers, l'explosion la bombe aurait tout détruit dans un périmètre de deux cents mètres.
Les moudjahidine de Bosnie
Depuis de longs mois, la police enquêtait sur un gang qui semait la terreur au cours de braquages et d'attaques à main armée contre des grandes surfaces notamment. Cachés derrière des masques de carnaval, les malfaiteurs, lourdement armés, n'hésitaient pas faire usage de leur arme. Un convoyeur de fond est tué, et un automobiliste qui refuse de laisser sa voiture pour couvrir une fuite, est abattu.
Sur les cinq autres membres du gang encore en vie, deux sont en fuite : Lionel Dumont et Seddik Benbahlouli. Ils seront jugés par contumace. Seuls trois prévenus comparaissent donc à Douai. Une longue enquête a permis d'établir des liens entre la mouvance terroriste islamiste et le gang de Roubaix.
Certains de ses membres ont combattu en Bosnie en 1994 et 1995, au sein des moudjahidine, les «soldats de l'islam». Une seconde instruction est alors ouverte pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» qui a abouti, en avril dernier, à la condamnation d'une vingtaine de personnes. Le procès de Douai devrait durer six semaines.
Quant au chef présumé de la bande, Christophe Caze, un Français converti à l'Islam, il sera tué pendant sa fuite en Belgique. Dans les décombres de la maison, la police découvre des kalachnikovs et des pistolets mitrailleurs.
L'intervention du RAID se produit le lendemain de la découverte, devant le commissariat central de Lille, d'un engin explosif placé dans une voiture. Lille s'apprête à accueillir une réunion du G7. Le détonateur de l'engin ne fonctionne pas. On est passé tout près de l'attentat. Selon les artificiers, l'explosion la bombe aurait tout détruit dans un périmètre de deux cents mètres.
Les moudjahidine de Bosnie
Depuis de longs mois, la police enquêtait sur un gang qui semait la terreur au cours de braquages et d'attaques à main armée contre des grandes surfaces notamment. Cachés derrière des masques de carnaval, les malfaiteurs, lourdement armés, n'hésitaient pas faire usage de leur arme. Un convoyeur de fond est tué, et un automobiliste qui refuse de laisser sa voiture pour couvrir une fuite, est abattu.
Sur les cinq autres membres du gang encore en vie, deux sont en fuite : Lionel Dumont et Seddik Benbahlouli. Ils seront jugés par contumace. Seuls trois prévenus comparaissent donc à Douai. Une longue enquête a permis d'établir des liens entre la mouvance terroriste islamiste et le gang de Roubaix.
Certains de ses membres ont combattu en Bosnie en 1994 et 1995, au sein des moudjahidine, les «soldats de l'islam». Une seconde instruction est alors ouverte pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» qui a abouti, en avril dernier, à la condamnation d'une vingtaine de personnes. Le procès de Douai devrait durer six semaines.
par Sylvie Berruet
Article publié le 02/10/2001 Dernière mise à jour le 01/10/2001 à 22:00 TU