Attentats : la riposte
Le repaire de Ben Laden bombardé
L’aviation américaine, appuyant les forces afghanes, a repris lundi 10 décembre ses bombardements sur la montagne de Tora Bora (est), pour tenter de déloger les membres du groupe Al Qaïda. Selon un commandant local, les fidèles de Ben Laden seraient environ 1500, retranchés avec leur chef dans un réseau de grottes.
La région montagneuse de Tora Bora, qui abrite une forteresse souterraine de grottes et de tunnels, est-elle le dernier refuge d’Oussama Ben Laden ? Selon Washington, le milliardaire d’origine saoudienne y est retranché avec plusieurs centaines de ses partisans, pour la plupart des combattants arabes. Cette zone située près de Jalalabad (est), non loin de la frontière pakistanaise, a été pilonnée de nouveau lundi matin par deux bombardiers lourds B-52 et un bombardier stratégique B1. Tout au long de la nuit précédente, des raids de chasseurs américains s'étaient succédés, pour ne pas laisser de répit au groupe terroriste.
Pendant ce temps, au sol, les moujahidine afghans alliés aux Etats-Unis continuaient d’assiéger le secteur. Lundi matin, vers 10h30 locales, ils reprenaient leurs tirs à l'arme lourde sur des positions occupées par des volontaires du réseau Al Qaïda, l’organisation de Ben Laden. Ces combattants anti-talibans éprouvent les plus grande difficultés à progresser, en raison de la neige et de la nature du terrain. «Avec eux, ce n’est pas facile, admet le commandant Haji Mohammad Zaman. Cela fait quatre ans qu’ils combattent. Ils sont environ 1500 , et le terrain est très, très difficile».
Ben Laden est là. C’est «sûr à 100%»
Outre les armes lourdes, les assiégeant disposent entre autres de deux chars T-55 soviétiques, hérités de la présence de l’Armée rouge, qui tirent un obus de gros calibre toutes les quatre ou cinq minutes. Tôt lundi matin, ces chars s'étaient avancés de plus d'un kilomètre, ce qui semble indiquer que la ligne de front a progressé malgré la forte résistance de la légion de volontaires islamistes.
Les responsables américains sont convaincus que Ben Laden se trouve toujours dans le secteur de Tora Bora. La capture de l’instigateur présumé des attentats du 11 septembre aux États-Unis constitue, officiellement, l’objectif n°1 du président Bush. Une prime de 25 millions de dollars est offerte à qui mettra la main sur lui, mort ou vif. «Il est et il a été à Tora Bora, avec d'autres responsables du réseau Al Qaïda», a déclaré Richard Myers, le chef d'état-major interarmées américain. De son côté, le commandant Haji Mohammad Zaman se déclare «sûr à 100 %» que l'homme le plus recherché du monde se cache au fond de ce complexe souterrain.
Combien de temps Ben Laden et son dernier carré de fidèles pourront-ils résister ? La campagne militaire menée contre eux dans la zone de Tora Bora progresse, a indiqué lundi à Islamabad l'Américain Kenton Keith, porte-parole de la coalition anti-terroriste. Récemment, des commandos des Forces spéciales américaines sont venus prêter main forte aux moudjahidine, leur mission consistant essentiellement à guider les bombardiers de l’Us Air force. «Nous avons des raisons de croire, a assuré Kenton Keith, que les progrès réalisés resserrent l'étau autour d'Oussama. Nous ne l'avons pas pris, mais c'est une question de temps».
Pendant ce temps, au sol, les moujahidine afghans alliés aux Etats-Unis continuaient d’assiéger le secteur. Lundi matin, vers 10h30 locales, ils reprenaient leurs tirs à l'arme lourde sur des positions occupées par des volontaires du réseau Al Qaïda, l’organisation de Ben Laden. Ces combattants anti-talibans éprouvent les plus grande difficultés à progresser, en raison de la neige et de la nature du terrain. «Avec eux, ce n’est pas facile, admet le commandant Haji Mohammad Zaman. Cela fait quatre ans qu’ils combattent. Ils sont environ 1500 , et le terrain est très, très difficile».
Ben Laden est là. C’est «sûr à 100%»
Outre les armes lourdes, les assiégeant disposent entre autres de deux chars T-55 soviétiques, hérités de la présence de l’Armée rouge, qui tirent un obus de gros calibre toutes les quatre ou cinq minutes. Tôt lundi matin, ces chars s'étaient avancés de plus d'un kilomètre, ce qui semble indiquer que la ligne de front a progressé malgré la forte résistance de la légion de volontaires islamistes.
Les responsables américains sont convaincus que Ben Laden se trouve toujours dans le secteur de Tora Bora. La capture de l’instigateur présumé des attentats du 11 septembre aux États-Unis constitue, officiellement, l’objectif n°1 du président Bush. Une prime de 25 millions de dollars est offerte à qui mettra la main sur lui, mort ou vif. «Il est et il a été à Tora Bora, avec d'autres responsables du réseau Al Qaïda», a déclaré Richard Myers, le chef d'état-major interarmées américain. De son côté, le commandant Haji Mohammad Zaman se déclare «sûr à 100 %» que l'homme le plus recherché du monde se cache au fond de ce complexe souterrain.
Combien de temps Ben Laden et son dernier carré de fidèles pourront-ils résister ? La campagne militaire menée contre eux dans la zone de Tora Bora progresse, a indiqué lundi à Islamabad l'Américain Kenton Keith, porte-parole de la coalition anti-terroriste. Récemment, des commandos des Forces spéciales américaines sont venus prêter main forte aux moudjahidine, leur mission consistant essentiellement à guider les bombardiers de l’Us Air force. «Nous avons des raisons de croire, a assuré Kenton Keith, que les progrès réalisés resserrent l'étau autour d'Oussama. Nous ne l'avons pas pris, mais c'est une question de temps».
par Philippe Quillerier-Lesieur (avec AFP)
Article publié le 10/12/2001