Chypre
Denktash et Clerides se verront trois fois par semaine
Les dirigeants des communautés grecque et turque de Chypre ont décidé d'engager des négociations soutenues pour parvenir -enfin- à un accord sur le statut de l'île.
Les Grecs, les Turcs et l'Union européenne se déclarent raisonnablement optimistes devant la reprise des négociations. Le gouvernement grec appelle les Chypriotes à «faire les pas nécessaires» pour un règlement.
Ismael Cem, le ministre turc des Affaires étrangères, estime que les pourparlers lancés aujourd’hui ont de meilleures chances d'aboutir que les tentatives précédentes. Il exhorte Glafcos Clerides et Rauf Denktash à définir une vision commune de l'avenir.
Une régularité de métronome
Il est probable qu'aujourd'hui, il est plus facile à ces deux vieux dirigeants, qui se connaissent depuis toujours, d'essayer de trouver un destin commun à leur île, que de laisser cette question à des générations futures qui, depuis près de 30 ans que le pays est divisé, n'ont peut être plus la même ferveur à le réunifier.
En tout cas les deux dirigeants du sud et du nord de l'île, ont décidé de se rencontrer trois fois par semaine à 17h avec une régularité de métronome qui tranche avec l'esprit des rencontres précédentes, la dernière en face à face remontant à quand même plus de quatre ans.
Néanmoins, les «négociations seront sans doute longues» prévient Alvaro de Soto, l'émissaire spécial de l'ONU à Chypre qui assistera à toutes les rencontres. Effectivement, elles sont prévues pour durer quelque six mois afin d'arriver à un accord cadre. En cas d'échec, la partie sud de chypre adhèrera seule à l'Union européenne.
Ecoutez l'émission Gros Plan
Ismael Cem, le ministre turc des Affaires étrangères, estime que les pourparlers lancés aujourd’hui ont de meilleures chances d'aboutir que les tentatives précédentes. Il exhorte Glafcos Clerides et Rauf Denktash à définir une vision commune de l'avenir.
Une régularité de métronome
Il est probable qu'aujourd'hui, il est plus facile à ces deux vieux dirigeants, qui se connaissent depuis toujours, d'essayer de trouver un destin commun à leur île, que de laisser cette question à des générations futures qui, depuis près de 30 ans que le pays est divisé, n'ont peut être plus la même ferveur à le réunifier.
En tout cas les deux dirigeants du sud et du nord de l'île, ont décidé de se rencontrer trois fois par semaine à 17h avec une régularité de métronome qui tranche avec l'esprit des rencontres précédentes, la dernière en face à face remontant à quand même plus de quatre ans.
Néanmoins, les «négociations seront sans doute longues» prévient Alvaro de Soto, l'émissaire spécial de l'ONU à Chypre qui assistera à toutes les rencontres. Effectivement, elles sont prévues pour durer quelque six mois afin d'arriver à un accord cadre. En cas d'échec, la partie sud de chypre adhèrera seule à l'Union européenne.
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par Dominique de Courcelles
Article publié le 17/01/2002