Proche-Orient
Le camp de la paix se réveille
Après des mois de silence et alors que la situation ne cesse de se dégrader entre Israéliens et Palestiniens, la gauche pacifiste israélienne tente à nouveau de faire entendre sa voix. Reportage.
Ecouter l'émission Reporteur de Maya Siblini
(13 février 2002, durée 15 minutes)
En Israël, depuis le début de l'Intifada al-Aqsa, la société civile de gauche, représentée jusqu'à présent par le mouvement La paix maintenant, s'est montrée particulièrement silencieuse.
Des refuzniks au sein de l’armée
Ce silence s'explique essentiellement par l'ampleur de la déception qui a suivi l'échec des sommets de Camp David et Taba. Ehoud Barak, l'ancien Premier ministre israélien, avait fait porter à Yasser Arafat, le président de l'Autorité palestinienne, la responsabilité de cet échec.
Pourtant, des pacifistes, ici et là, poursuivent leur combat pour la paix. Parmi ceux-là, Goush Shalom, le bloc de la paix, et les femmes en noir.
D'autres mouvements apparaissent. Celui des refuzniks au sein de l'armée n'est pas des moindres. Ils sont aujourd'hui près de deux-cents réservistes à refuser de servir en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Leur position suscite des remous au sein de la société israélienne.
La manifestation, qui a rassemblé dix-mille personnes samedi dernier à Tel Aviv, redonne de l'espoir au camp de la paix. Celui-ci semble désormais sortir de sa torpeur, même s'il reste minoritaire en Israël.
(13 février 2002, durée 15 minutes)
En Israël, depuis le début de l'Intifada al-Aqsa, la société civile de gauche, représentée jusqu'à présent par le mouvement La paix maintenant, s'est montrée particulièrement silencieuse.
Des refuzniks au sein de l’armée
Ce silence s'explique essentiellement par l'ampleur de la déception qui a suivi l'échec des sommets de Camp David et Taba. Ehoud Barak, l'ancien Premier ministre israélien, avait fait porter à Yasser Arafat, le président de l'Autorité palestinienne, la responsabilité de cet échec.
Pourtant, des pacifistes, ici et là, poursuivent leur combat pour la paix. Parmi ceux-là, Goush Shalom, le bloc de la paix, et les femmes en noir.
D'autres mouvements apparaissent. Celui des refuzniks au sein de l'armée n'est pas des moindres. Ils sont aujourd'hui près de deux-cents réservistes à refuser de servir en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Leur position suscite des remous au sein de la société israélienne.
La manifestation, qui a rassemblé dix-mille personnes samedi dernier à Tel Aviv, redonne de l'espoir au camp de la paix. Celui-ci semble désormais sortir de sa torpeur, même s'il reste minoritaire en Israël.
par Maya Siblini
Article publié le 14/02/2002