Proche-Orient
Les Palestiniens misent sur l’Europe
De sa tournée des capitales européennes, le ministre palestinien de la Coopération internationale Nabil Chaath tire «un petit espoir» de remise sur les rails du processus de paix avec les Israéliens. Les idées que la France a formulées pour sortir de la crise devraient selon lui devenir des propositions européennes que l’UE présenterait aux Etats-Unis.
Le refus d’une centaine de réservistes israéliens de servir dans les territoires palestiniens et la chute de popularité d’Ariel Sharon dans l’opinion publique israélienne ainsi que l’intense activité diplomatique des derniers jours sur la question du Proche-Orient donnent à Nabil Chaath une petite raison d’espérer en la reprise du processus de paix. Certes, beaucoup de chemin reste encore à faire mais le ministre de la coopération internationale de l’Autorité palestinienne se félicite des idées de sortie de crise présentées par la France il a quelques jours centrées sur l’organisation d’une consultation électorale des Palestiniens et la reconnaissance de l’Etat palestinien comme base de départ pour une relance des négociations avec les Israéliens.
Après la Grande-Bretagne et l’Allemagne, avant la Belgique et l’Espagne, Nabil Chaath est passé par Paris où il s’est entretenu avec le président de la République Jacques Chirac et le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. Les propositions françaises, éventuellement amendées par les autres membres de l’Union européenne devraient, selon le ministre palestinien, être discutées lors d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères européens vendredi à Caceres, en Espagne. Ces propositions devenues celles des Quinze pourraient alors être porteuses de «l’influence» des Européens sur Israël et les Etats-Unis que l’Autorité palestinienne appelle de ses vœux. La pression européenne est d’autant plus d’actualité alors que le Premier ministre israélien Ariel Sharon entreprend un voyage aux Etats-Unis pour y rencontrer le président Bush.
Elections ou référendum
Déjà le ministre palestinien est assuré du désaccord des européens sur l’attitude des Etats-Unis nettement favorable à Israël. Hubert Védrine, a en effet déclaré «les Européens, aujourd'hui unanimes, ne sont pas d'accord avec la politique de la Maison blanche au Proche-Orient et considèrent que c'est une erreur de soutenir aveuglément la politique de pure répression d'Ariel Sharon».
C’est avant tout la stratégie de relance du processus de paix qui retient l’attention des Palestiniens car la question de la tenue d’élections pose encore bien des questions. Ainsi, la France est favorable à des élections qui marqueraient la légitimité démocratique de l’Autorité palestinienne, et, au premier chef, celle de Yasser Arafat. Du coté allemand Joschka Fischer s’est prononcé pour un référendum directement centré sur le thème de la paix. En tout état de cause Nabil Chaath estime qu’il «est important que les Israéliens comprennent que les Palestiniens et pas seulement leurs leaders veulent la paix».
D’ici là, Nabil Chaath appelle à la levée du siège dont sont victimes Arafat et les Palestiniens de la part des militaires israéliens. Ensuite seulement une reprise des discussions politiques est envisageable, sachant, a-t-il ajouté, qu’il n’y a pas de solution militaire possible, ni de victoire d’une partie sur l’autre.
Après la Grande-Bretagne et l’Allemagne, avant la Belgique et l’Espagne, Nabil Chaath est passé par Paris où il s’est entretenu avec le président de la République Jacques Chirac et le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. Les propositions françaises, éventuellement amendées par les autres membres de l’Union européenne devraient, selon le ministre palestinien, être discutées lors d’une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères européens vendredi à Caceres, en Espagne. Ces propositions devenues celles des Quinze pourraient alors être porteuses de «l’influence» des Européens sur Israël et les Etats-Unis que l’Autorité palestinienne appelle de ses vœux. La pression européenne est d’autant plus d’actualité alors que le Premier ministre israélien Ariel Sharon entreprend un voyage aux Etats-Unis pour y rencontrer le président Bush.
Elections ou référendum
Déjà le ministre palestinien est assuré du désaccord des européens sur l’attitude des Etats-Unis nettement favorable à Israël. Hubert Védrine, a en effet déclaré «les Européens, aujourd'hui unanimes, ne sont pas d'accord avec la politique de la Maison blanche au Proche-Orient et considèrent que c'est une erreur de soutenir aveuglément la politique de pure répression d'Ariel Sharon».
C’est avant tout la stratégie de relance du processus de paix qui retient l’attention des Palestiniens car la question de la tenue d’élections pose encore bien des questions. Ainsi, la France est favorable à des élections qui marqueraient la légitimité démocratique de l’Autorité palestinienne, et, au premier chef, celle de Yasser Arafat. Du coté allemand Joschka Fischer s’est prononcé pour un référendum directement centré sur le thème de la paix. En tout état de cause Nabil Chaath estime qu’il «est important que les Israéliens comprennent que les Palestiniens et pas seulement leurs leaders veulent la paix».
D’ici là, Nabil Chaath appelle à la levée du siège dont sont victimes Arafat et les Palestiniens de la part des militaires israéliens. Ensuite seulement une reprise des discussions politiques est envisageable, sachant, a-t-il ajouté, qu’il n’y a pas de solution militaire possible, ni de victoire d’une partie sur l’autre.
par Francine Quentin
Article publié le 06/02/2002