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France: présidentielle 2002

Du 16 au 22 mars

Samedi 16/03/2002

Jean Tiberi soutient Jacques Chirac
L'ancien maire de Paris a décidé de soutenir Jacques Chirac dès le premier tour de l'élection présidentielle «après avoir longuement hésité». Exclu du RPR l'an dernier lors des municipales, Jean Tiberi estime avoir fait le choix «de la dignité».

Dimanche 17/03/2002

Cohabitation sans faille à Barcelone
Les deux candidats à la présidentielle apparaissaient pour la dernière fois sous leur casquette respective de président de la république et de Premier ministre de cohabitation lors d'une rencontre internationale. Au sommet européen de Barcelone, Jacques Chirac et Lionel Jospin ont fait taire leur rivalité et fait front, avec succès, contre le projet de libéralisation rapide du secteur de la fourniture d'électricité aux consommateurs privés. Tous deux se sont félicités ouvertement, lors de la conférence de presse finale, que la délégation française ait parlé d'une seule voix, pour défendre les positions et intérêts de la France, arrêtés ensemble auparavant.

Présidentielle et amnistie des PV
Une polémique s’est engagée sur la traditionnelle amnistie, par le nouveau président de la République, des amendes infligées aux automobilistes, dites PV, contraventions ou, plus familièrement, «prunes». Pour des raisons de sécurité routière des voix se sont élevées contre cette habitude pourtant appréciée des électeurs-automobilistes. Le candidat Lionel Jospin s’est donc prononcé pour l’amnistie mais seulement pour les contraventions les plus légères, celles qui n’entraînent pas de retrait de point au permis de conduire. C’est à peu près la position adoptée par le candidat Jacques Chirac qui n’amnistierait pas les infractions ayant mis en danger la vie d’autrui.

Lundi 18/03/2002

Une Charte pour l’Environnement
Jacques Chirac s’est prononcé, à Avranches, pour une Charte du droit à l’Environnement adossée à la Constitution et pour la transformation du ministère de l’Environnement en ministère de l’Ecologie et du développement durable. «Il est temps de mettre fin au dépérissement de la politique de l’environnement» a dit le président-candidat, en présentant son «engagement pour une écologie humaniste».

Des sondages divergents
Jacques Chirac et Lionel Jospin seraient à égalité au second tour, selon un sondage IPSOS/Figaro/Europe 1. Au premier tour le président-candidat arriverait en tête avec 23% devant le Premier ministre (21%). Jean-Pierre Chevènement et Jean-Marie Le Pen sont tous deux en troisième position avec 10% des intentions de vote. Pour la SOFRES/LCI ; Lionel Jospin l’emporterait de justesse au second tour avec 50,5% des suffrages. Au premier tour, Jacques Chirac arriverait avec 24% devant Lionel Jospin (20%), Jean-Marie Le Pen (11%), Arlette Laguiller (9%) et Jean-Pierre Chevènement (7%).

Lionel Jospin présente son programme
Tandis que Jacques Chirac se rendait au Mont-Saint-Michel pour parler d'environnement, Lionel Jospin a présenté, à Paris, son programme. Le Premier ministre candidat a exposé à son atelier de campagne, le contenu d'un programme qui devrait être de «gauche» et chiffré, selon François Hollande. Au menu : baisse des impôts et du chômage, lutte contre l'insécurité, refonte du dossier des retraites et certaines réformes soumises à référendum.

Les Français et l'insécurité
Plus de sept Français sur dix, soit 72%, estiment que, pour faire baisser l'insécurité, il faut mettre l'accent sur la prévention et l'éducation, contre 27% qui optent pour la répression, selon un sondage IFOP publié ce lundi dans Le Figaro. Le candidat Lionel Jospin semble être le plus à même (17%) de faire reculer l'insécurité devant Jean-Pierre Chevènement (15%) et à égalité Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac (14%).

Jean Saint-Josse révise son jugement
Le candidat de Chasse, Pêhce, Nature, Traditions (CPNT) a déclaré lors d'une conférence de presse, au vu de la ferveur de ses militants dans les meetings qu'il allait «peut-être être président de la République». Après avoir jusque là déclaré qu'il ne se présentait pas pour être président mais pour faire entendre ses idées, Jean Saint-Josse a donc changé d'avis !

Mardi 19/03/2002

L’adoption d’enfant par les couples gay
Jacques Chirac et Lionel Jospin se prononcent contre l’adoption d’enfant par des couples homosexuels, dans des entretiens que les deux candidats ont accordé au mensuel gay Têtu, à paraître le 21 mars. Les deux hommes politiques se déclarent également hostiles au mariage des homosexuels. D’autre part, Jacques Chirac réaffirme qu’il «n’envisage pas du tout de remettre en cause le PACS» qu’il dit n’avoir «jamais combattu». Lionel Jospin se réjouit, quant à lui, que les «mentalités aient beaucoup évolué» sur le sujet. Tous deux se prononcent pour des évolutions, dans les domaines notamment du logement et de la succession pour le président sortant. Le Premier ministre réfléchissant, pour sa part, à la possibilité que le PACS «soit un critère d’obtention d’un titre de séjour parmi d’autres».

Les confidences d’Arlette Laguiller à Gala
La candidate de Force ouvrière (FO) estime que «les grèves générales, la révolution, ça reste possible», dans un entretien accordé au magazine people Gala à paraître ce mercredi, dans lequel elle évoque aussi sa vie privée. Concernant cette dernière, Arlette Laguiller assure que «contrairement à ce que certains pourraient imaginer, je ne suis pas lesbienne». «Mais si je l’étais, je le dirais : ça ne me gênerait pas. Je n’ai aucun préjugé à ce sujet», précise-t-elle. «J’ai dans ma vie un homme que j’aime, mais je le cache. J’assume toute seule ma féminité», confie-t-elle. Arlette Laguiller précise encore qu’elle perçoit une retraite de 1 500 euros mensuels et que ses indemnités de députée européenne et de conseillère régionale sont reversées à Lutte ouvrière.

Jean Saint-Josse, invité de RFI
Le candidat de Chasse, Pêche, Nature, Traditions (CPNT) était l’invité de Pierre Ganz et de Geneviève Goëtzinger. Jean Saint-Josse a expliqué pourquoi il s'était présenté à l'élection présidentielle. Alors qu'il avait déclaré au début de la campagne ne pas vouloir être président, il semblerait que, depuis, il ait changé d'avis.
Ecoutez l'interview

Destination : la Corse
Quatre candidats se rendront en Corse, cette semaine. L’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, qui avait démissionné en août 2000 pour désaccord avec le processus de Matignon, ouvre le bal en se rendant à Bastia puis à Ajaccio où il tiendra un meeting une heure après Alain Madelin. Le communiste, Robert Hue leur succédera mercredi et jeudi avant l’UDF François Bayrou. Jacques Chirac, Lionel Jospin et Charles Pasqua ont également annoncé leur venue, à des dates qui n’ont pas encore été précisées.

Christiane Taubira soutenue
Plusieurs responsables de fédérations départementales du Parti radical de gauche ont apporté leur soutien à leur candidate et dénoncé les «tentatives de déstabilisation interne» dont elle fait l’objet. «N’y aurait-il pas un paradoxe à arrêter une campagne alors que nous disposons des parrainages nécessaires pour concourir et où chacun s’accorde à reconnaître la qualité du travail effectué par la candidate» ont déclaré les présidents des fédérations.

Mercredi 20/03/2002

Les excuses de Lionel Jospin
Le Premier ministre candidat s'est déclaré «désolé», le 19 mars sur France 3, de ses propos sur Jacques Chirac qu’il avait dépeint comme «vieilli, fatigué, usé», devant des journalistes à son retour de La Réunion.



par Clarisse  Vernhes

Article publié le 25/03/2002