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Timor-oriental

Un succès à l’actif de l’Onu

La proclamation de la République de Timor-Oriental est incontestablement un succès à mettre au crédit de l'Organisation des nations unies.

En effet, l'ex-territoire portugais est placé sous autorité internationale depuis octobre 1999. A l'issue de ce mandat onusien de deux ans et demi, le bilan est globalement positif, notamment sur le plan de la sécurité.

Le Conseil de sécurité a décidé de maintenir 5 000 casques bleus, plus d'un millier de policiers et une centaine de fonctionnaires placés sous l'autorité d'un diplomate indien Kamalesh Charma.

Ces efforts de reconstruction sont largement attribués au patron local de l'Onu, le Brésilien Sergio Vieira de Mello.

Le rôle déterminant de la Commission des droits de l'homme

En deux ans, 10 000 fonctionnaires ont été recrutés et formés, 240 000 enfants et étudiants ont été scolarisés. La réhabilitation des infrastructures - routes, réseau électrique - et des bâtiments publics est sérieusement amorcée.

Enfin, il faut rappeler le rôle déterminant de la Commission des droits de l'homme si souvent décriée. C'est en effet dans l'enceinte de l'institution genevoise que la cause de Timor-Oriental a été régulièrement défendue et débattue. C'est même à partir des travaux de la Commission des droits de l'homme que le processus d'indépendance a pu arriver à terme.



par Richard  Labévière

Article publié le 20/05/2002