Piratage
La vidéo, la nouvelle victime des pirates
Le téléchargement de films sur Internet et la copie illégale de DVD est en train d'exploser... Un manque à gagner pour les entreprises du secteur. Aux Etats-Unis, l’Association américaine de l’industrie filmographique (MPAA) est sur le pied de guerre.
Un ennemi peut en cacher un autre. Après le MP3, le DivX. Après la musique, la vidéo. Entre 400 000 et 600 000, c’est le nombre de copies illégales de films téléchargées chaque jour sur Internet que dénombre le cabinet d’études Viant, une société spécialisée dans le suivi du piratage en ligne. En un an, le nombre a progressé de 20%. L’étude précise que cette augmentation s’explique notamment par la ruée des internautes sur les deux principales sorties cinématographiques du printemps aux Etats-Unis, «Spider-Man» et «Star Wars: Episode II - L'Attaque des clones». En France et en Grande-Bretagne, le phénomène fait une apparition progressive. Aux Etats-Unis et en Europe du Nord, la pratique est déjà fort répandue. Si l’on en croit les prévisions de l’Association américaine de l’industrie filmographique (MPAA), à la fin 2002 près d’un million de films seront piratés chaque jour sur le Web.
En cause : le DivX. Depuis l’arrivée de ce format sur le réseau, les internautes cinéphiles sont à la fête. Ce format ambitionne de devenir un standard de référence pour la diffusion vidéo, tout comme le MP3 côté audio. Sa capacité de compression lui permet de faire tenir les films dans un minimum d’espace. Une compression vidéo exceptionnelle qui permet faire ternir sur un CD un film de qualité quasi-DVD. Avec le même risque que pour le format MP3 : un encodage sauvage et une chasse difficile aux droits d’auteurs. Car ce standard permet d’enregistrer directement des films sur le Net, de constituer ses propres vidéothèques, et de les regarder en toute liberté. Différents logiciels de fichiers partagés (peer-to peer) comme eDonkeyBot ou Scour Exchange permettent de télécharger et d'échanger gratuitement des fichier vidéo au format DivX.
Le spectre du MP3
DivX: des initiales qui font peur aux professionnels de l’industrie du cinéma. Lors de son passage à Cannes, Jack Valenti, le président de la puissante MPAA a dressé un bilan catastrophique : «Les pertes de revenus liées aux copies illégales pour l’industrie du cinéma se montent chaque année à 2,5 milliards de dollars». Les raisons tiennent pour une grande part au piratage de DVD. Un phénomène amplifié avec Internet. Les DVD piratés se retrouvent ensuite en téléchargement sur le Net, notamment en format DivX. La majorité des téléchargements porte sur 90 à 100 titres. Dépassé par l'ampleur de cette cyberfraude, les professionnels du cinéma ont décidé de réagir.
L’heure des grandes manœuvres a sonné pour les studios à Hollywood. Parmi les solutions technologiques préconisées pour lutter contre le piratage: le cryptage des contenus numériques et la distribution payante de films sur Internet (ou VOD pour Video On Demand. Pour investir ce nouveau marché de la VOD, les studios vont mettre leurs forces en commun pour lancer des sites payants de films. Et réciproquement. Divx Networks en quête de respectabilité, travaille à une technologie de cryptage qui permettrait un tatouage numérique sur les contenus. Avec pour objectif de développer un système de protection des fichiers audio et vidéo permettant de respecter leur propriété intellectuelle en toute légalité.
En cause : le DivX. Depuis l’arrivée de ce format sur le réseau, les internautes cinéphiles sont à la fête. Ce format ambitionne de devenir un standard de référence pour la diffusion vidéo, tout comme le MP3 côté audio. Sa capacité de compression lui permet de faire tenir les films dans un minimum d’espace. Une compression vidéo exceptionnelle qui permet faire ternir sur un CD un film de qualité quasi-DVD. Avec le même risque que pour le format MP3 : un encodage sauvage et une chasse difficile aux droits d’auteurs. Car ce standard permet d’enregistrer directement des films sur le Net, de constituer ses propres vidéothèques, et de les regarder en toute liberté. Différents logiciels de fichiers partagés (peer-to peer) comme eDonkeyBot ou Scour Exchange permettent de télécharger et d'échanger gratuitement des fichier vidéo au format DivX.
Le spectre du MP3
DivX: des initiales qui font peur aux professionnels de l’industrie du cinéma. Lors de son passage à Cannes, Jack Valenti, le président de la puissante MPAA a dressé un bilan catastrophique : «Les pertes de revenus liées aux copies illégales pour l’industrie du cinéma se montent chaque année à 2,5 milliards de dollars». Les raisons tiennent pour une grande part au piratage de DVD. Un phénomène amplifié avec Internet. Les DVD piratés se retrouvent ensuite en téléchargement sur le Net, notamment en format DivX. La majorité des téléchargements porte sur 90 à 100 titres. Dépassé par l'ampleur de cette cyberfraude, les professionnels du cinéma ont décidé de réagir.
L’heure des grandes manœuvres a sonné pour les studios à Hollywood. Parmi les solutions technologiques préconisées pour lutter contre le piratage: le cryptage des contenus numériques et la distribution payante de films sur Internet (ou VOD pour Video On Demand. Pour investir ce nouveau marché de la VOD, les studios vont mettre leurs forces en commun pour lancer des sites payants de films. Et réciproquement. Divx Networks en quête de respectabilité, travaille à une technologie de cryptage qui permettrait un tatouage numérique sur les contenus. Avec pour objectif de développer un système de protection des fichiers audio et vidéo permettant de respecter leur propriété intellectuelle en toute légalité.
par Myriam Berber
Article publié le 02/06/2002
