Côte d''Ivoire
Gbagbo, chef de guerre
De retour d’Italie, Laurent Gbagbo s’est adressé à ses compatriotes à la télévision où il a tenu un discours martial, affirmant être rentré pour mener la bataille.
De notre correspondant à Abidjan
C'est avant tout en chef de guerre que le président Gbagbo s'est adressé vendredi soir à ses compatriotes. «Je suis rentré, a-t-il dit, pour continuer la bataille que les forces loyalistes ont entamé contre des terroristes et contre les forces du mal».
«Il ne s'agit pas, a-t-il ajouté, d'une simple manifestation de colère de quelques soldats mais d'une tentative de coup d'État». «C’est la Côte d’Ivoire qui est attaquée», a-t-il martelé, en affirmant que les armes lourdes utilisées par les rebelles ne font pas partie de l’équipement habituel de l’armée ivoirienne, sans indiquer pour autant l’origine de l’attaque.
Discours de mobilisation
Sur la stratégie qu’il entend mener dans les heurs qui viennent, le chef de l’État n’a donné aucune précision, se bornant à indiquer que le travail de neutralisation des assaillants à Abidjan allait se poursuivre. Ensuite, a-t-il dit, «nous allons continuer notre progression vers le nord».
Un discours de mobilisation, assorti d’une défense appuyée de l’action menée depuis bientôt deux ans. En économie, le rétablissement des liens avec les bailleurs de fonds et sur le plan politique, la tenue du Forum pour la réconciliation nationale. De même, sa rencontre à Yamoussoukro avec le général Gueï en l’an 2000 dans les semaines qui ont suivi son élection, n’était pas, selon Laurent Gbagbo, un acte de faiblesse, mais participait du désir de faire revenir l’ancien chef de la junte dans la république.
C'est avant tout en chef de guerre que le président Gbagbo s'est adressé vendredi soir à ses compatriotes. «Je suis rentré, a-t-il dit, pour continuer la bataille que les forces loyalistes ont entamé contre des terroristes et contre les forces du mal».
«Il ne s'agit pas, a-t-il ajouté, d'une simple manifestation de colère de quelques soldats mais d'une tentative de coup d'État». «C’est la Côte d’Ivoire qui est attaquée», a-t-il martelé, en affirmant que les armes lourdes utilisées par les rebelles ne font pas partie de l’équipement habituel de l’armée ivoirienne, sans indiquer pour autant l’origine de l’attaque.
Discours de mobilisation
Sur la stratégie qu’il entend mener dans les heurs qui viennent, le chef de l’État n’a donné aucune précision, se bornant à indiquer que le travail de neutralisation des assaillants à Abidjan allait se poursuivre. Ensuite, a-t-il dit, «nous allons continuer notre progression vers le nord».
Un discours de mobilisation, assorti d’une défense appuyée de l’action menée depuis bientôt deux ans. En économie, le rétablissement des liens avec les bailleurs de fonds et sur le plan politique, la tenue du Forum pour la réconciliation nationale. De même, sa rencontre à Yamoussoukro avec le général Gueï en l’an 2000 dans les semaines qui ont suivi son élection, n’était pas, selon Laurent Gbagbo, un acte de faiblesse, mais participait du désir de faire revenir l’ancien chef de la junte dans la république.
par Claude Cirille
Article publié le 21/09/2002