Irak
Internet fait front contre la guerre en Irak
A la veille de la prochaine intervention militaire américaine en Irak, les mouvements d’opposition se mobilisent pour sensibiliser la population internaute.
«Si vis pacem para netum». Traduisez : «Si tu veux la paix prépare le Net». La guerre est au coin de l’écran. Il n’y a pas que dans les rues où les slogans fleurissent pour appeler contre cette offensive en Irak. Le Net est désormais le point d’ancrage de tous les opposants à ce conflit. Taper sur Google l’expression en français «Non à la guerre en Irak» et vous aurez une avalanche de réponses : plus de 62 000 résultats. L’expression en anglais «No war on Iraq» déclenche 1,69 million de réponses qui incluent des articles de presse et une flopée de sites impossible à répertorier tant ils sont légion.
Sites d’associations, citoyens ou politiques et weblogs font circuler des pétitions en ligne et appellent à manifester, revendiquer, boycotter... Et ce à travers les forums de discussion, les listes de diffusion, les mails ou les textos. La mouvance anti-mondialisation ou d’extrême gauche est sans doute la mieux représentée. Les anti-mondialistes ont fait une véritable OPA sur le Net : une vitrine électronique mondiale à peu de frais. Pratique : le serveur stopthewaragainstiraq.org propose des modèles de lettres à envoyer aux parlementaires et à la presse. Même credo pour le site votenowar.org/fr qui présente «un référendum populaire anti-guerre» et donne de nombreuses informations et conseils sur la mobilisation.
Peace not war
Les internautes peuvent également exprimer leur désaccord grâce à une «panoplie blanche désarmante»: drapeaux, bannières, fanions, insignes, rubans, rectangles autocollants et vignettes à télécharger façon traditionnelle «non à la guerre en Irak», ou parodique, «non à la guerre, oui au bretzels». Instrument politique ou vitrine commerciale? Un site petition-irak.org pousse l’utilisation des technologies de la communication jusqu’à proposer une signature pour une pétition uniquement par SMS, donc payante, en sus de la connexion Internet. La chanson a sa place également dans cette mobilisation. Les musiciens ont décidé de faire passer leur message à travers un CD anti-guerre qui compilent notamment des titres des groupes de rock Midnight Oil, Public Ennemy, Massive Attack. Tous ces artistes ont décidé de s'impliquer comme en témoignent les paroles des chansons disponibles sur le site Peace not war.
De leur côté, les blogues (de l’anglais blog, contraction de Web log) - ces journaux du web indépendants mêlant informations et points de vue personnels - affichent également leur refus à une intervention américaine en Irak. Si les rédacteurs de blogues compilent les informations glanées sur la Toile, ils offrent également des liens hypertextes à leurs visiteurs. C’est le cas des weblogs : Adminet, cawaj.ouvaton, cybertribes ou bien encore Non à l’euro. Et sur le Net, tous les délires sont possibles... On peut ainsi trouver tout une série de spots humoristiques... qui ne manquent évidemment pas de piquant. Démonstration sur le site Moveon.org. Extrait: «Sur un écran de télé, le drapeau américain se fond dans la neige puis reparaît avec les étoiles et les barres mal placées, des couleurs inversées voire erronées, tandis que l’hymne américain déraille. Le message : les Etats-Unis connaissent des difficultés techniques avec leur démocratie et il est demandé au monde de patienter le temps qu’ils les règlent».
Sites d’associations, citoyens ou politiques et weblogs font circuler des pétitions en ligne et appellent à manifester, revendiquer, boycotter... Et ce à travers les forums de discussion, les listes de diffusion, les mails ou les textos. La mouvance anti-mondialisation ou d’extrême gauche est sans doute la mieux représentée. Les anti-mondialistes ont fait une véritable OPA sur le Net : une vitrine électronique mondiale à peu de frais. Pratique : le serveur stopthewaragainstiraq.org propose des modèles de lettres à envoyer aux parlementaires et à la presse. Même credo pour le site votenowar.org/fr qui présente «un référendum populaire anti-guerre» et donne de nombreuses informations et conseils sur la mobilisation.
Peace not war
Les internautes peuvent également exprimer leur désaccord grâce à une «panoplie blanche désarmante»: drapeaux, bannières, fanions, insignes, rubans, rectangles autocollants et vignettes à télécharger façon traditionnelle «non à la guerre en Irak», ou parodique, «non à la guerre, oui au bretzels». Instrument politique ou vitrine commerciale? Un site petition-irak.org pousse l’utilisation des technologies de la communication jusqu’à proposer une signature pour une pétition uniquement par SMS, donc payante, en sus de la connexion Internet. La chanson a sa place également dans cette mobilisation. Les musiciens ont décidé de faire passer leur message à travers un CD anti-guerre qui compilent notamment des titres des groupes de rock Midnight Oil, Public Ennemy, Massive Attack. Tous ces artistes ont décidé de s'impliquer comme en témoignent les paroles des chansons disponibles sur le site Peace not war.
De leur côté, les blogues (de l’anglais blog, contraction de Web log) - ces journaux du web indépendants mêlant informations et points de vue personnels - affichent également leur refus à une intervention américaine en Irak. Si les rédacteurs de blogues compilent les informations glanées sur la Toile, ils offrent également des liens hypertextes à leurs visiteurs. C’est le cas des weblogs : Adminet, cawaj.ouvaton, cybertribes ou bien encore Non à l’euro. Et sur le Net, tous les délires sont possibles... On peut ainsi trouver tout une série de spots humoristiques... qui ne manquent évidemment pas de piquant. Démonstration sur le site Moveon.org. Extrait: «Sur un écran de télé, le drapeau américain se fond dans la neige puis reparaît avec les étoiles et les barres mal placées, des couleurs inversées voire erronées, tandis que l’hymne américain déraille. Le message : les Etats-Unis connaissent des difficultés techniques avec leur démocratie et il est demandé au monde de patienter le temps qu’ils les règlent».
par Myriam Berber
Article publié le 13/02/2003