Irak
Bagdad a développé des missiles interdits
EXCLUSIF RFI. Selon un rapport produit par un groupe d’experts de l’ONU, l’Irak a développé des missiles d’une portée supérieure à 150 kilomètres, c’est à dire qui excèdent la distance maximale autorisée par les résolution de l’ONU.
Au cours des dernières années, l’Irak a développé un programme de missiles en contravention avec les exigences imposées par la résolution 687 du Conseil de sécurité de l’ONU, rapporte le correspondant de RFI au siège des Nations unies à New York, Philippe Bolopion.
Selon un rapport rendu par un groupe d’experts (comprenant des spécialistes américain, russe, français, chinois, britannique et ukrainien), le régime de Saddam Hussein a travaillé ces dernières années à la mise au point de missiles d’une portée de 180 à 190 kilomètres, c’est à dire excédant la limite de 150 kilomètres établie par l’ONU.
Ce groupe d’experts dont les travaux ont été sollicités par le chef des inspecteurs en désarment va lui remettre son rapport et Hans Blix devrait l’intégrer à la communication qu’il doit faire devant le Conseil de sécurité vendredi lors duquel il doit préciser si l’Irak se conforme aux exigences fixées par les résolutions de l’ONU.
Des «petits Scuds»
Le travail du comité d’experts diffère de celui que conduisent les inspecteurs actuellement présents sur le terrain. Les experts ont travaillé sur les documents fournis par l’Irak à propos de ses programmes d’armement.
Les missiles mis en cause dans le rapport des experts sont les missiles Al-Samoud qui peuvent emporter une charge allant jusqu’à 300 kg et dont la portée permettrait de frapper le Koweit, les zones frontalières de l’Iran, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de la Syrie, et une partie de la Jordanie. Toutefois la portée de ses missiles serait insuffisante pour atteindre le territoire israélien à partir de l’Irak.
Selon les spécialistes, ces missiles Al Samoud, propulsés par du carburant liquide, sont des sortes de «petits Scuds» et les améliorations qui peuvent leur être apportées sont ensuite aisément transférables sur des missiles à plus longue portée. En revanche en ce qui concerne les charges que pourraient transporter ces missiles rien n’indique qu’ils soient susceptibles de transporter des charges chimiques ou bactériologiques, si l’on se réfère au dossier d’accusation établi par le gouvernement britannique en septembre 2002.
A écouter :
Missiles irakiens
Philippe Bolopion, correspondant de RFI à New-York en direct dans le journal de 8h00, répond aux questions de Vincent Roux (12/02/2003).
Selon un rapport rendu par un groupe d’experts (comprenant des spécialistes américain, russe, français, chinois, britannique et ukrainien), le régime de Saddam Hussein a travaillé ces dernières années à la mise au point de missiles d’une portée de 180 à 190 kilomètres, c’est à dire excédant la limite de 150 kilomètres établie par l’ONU.
Ce groupe d’experts dont les travaux ont été sollicités par le chef des inspecteurs en désarment va lui remettre son rapport et Hans Blix devrait l’intégrer à la communication qu’il doit faire devant le Conseil de sécurité vendredi lors duquel il doit préciser si l’Irak se conforme aux exigences fixées par les résolutions de l’ONU.
Des «petits Scuds»
Le travail du comité d’experts diffère de celui que conduisent les inspecteurs actuellement présents sur le terrain. Les experts ont travaillé sur les documents fournis par l’Irak à propos de ses programmes d’armement.
Les missiles mis en cause dans le rapport des experts sont les missiles Al-Samoud qui peuvent emporter une charge allant jusqu’à 300 kg et dont la portée permettrait de frapper le Koweit, les zones frontalières de l’Iran, de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de la Syrie, et une partie de la Jordanie. Toutefois la portée de ses missiles serait insuffisante pour atteindre le territoire israélien à partir de l’Irak.
Selon les spécialistes, ces missiles Al Samoud, propulsés par du carburant liquide, sont des sortes de «petits Scuds» et les améliorations qui peuvent leur être apportées sont ensuite aisément transférables sur des missiles à plus longue portée. En revanche en ce qui concerne les charges que pourraient transporter ces missiles rien n’indique qu’ils soient susceptibles de transporter des charges chimiques ou bactériologiques, si l’on se réfère au dossier d’accusation établi par le gouvernement britannique en septembre 2002.
A écouter :
Missiles irakiens
Philippe Bolopion, correspondant de RFI à New-York en direct dans le journal de 8h00, répond aux questions de Vincent Roux (12/02/2003).
par Philippe Couve (avec Ph. Bolopion à New York)
Article publié le 12/02/2003