Wi-Fi
France Télécom se lance dans le Wi-Fi
Le Wi-Fi, cette technologie de réseaux locaux sans fil à haut débit, c’est le nouveau service que s’apprête à déployer France Télécom dans les lieux publics de type cafés, hôtels et aéroports. Un marché stratégique.
France Télécom se rallie au concept à la mode du Wi-Fi (pour Wireless Fidelity). Son président Thierry Breton a annoncé, jeudi 6 février, l’engagement du groupe dans cette technologie d’accès sans fil qui permet de transmettre des donnés haut débit, et donc d’accès à Internet avec son ordinateur portable ou son assistant numérique personnel (PDA). Sur le principe des ondes radio (fréquences 2,4 GHz), le Wi-Fi permet via des bornes-relais la transmission de données informatiques sur une centaine de mètres, à des débits jusqu’à 100 fois supérieurs à ceux d’un modem standard. Un accès haut débit à peu de frais, la carte Wi-Fi que l’on branche sur son ordinateur ou son assistant personnel est accessible à un prix modique, une borne coûte quelques centaines d’euros.
France Télécom a choisi les Jardins de l’innovation à Paris, l’un des centres «Recherche et développement» du groupe, pour annoncer ses projets dans ce domaine. Dans les semaines à venir, l’opérateur lancera ses offres Internet sans fil à haut débit, utilisant la technologie Wi-Fi à destination des particuliers, des entreprises et des communautés (universités). L’opérateur déclinera ses offres via Orange pour ses abonnés mobile, Wanadoo pour l’Internet à domicile, Oléane, Transpace et Equant pour les entreprises. Le groupe n’a donné aucun tarif, ni prévision du déploiement des bonnes d’accès dans les lieux publics de type aéroports, gares, cafés (zones appelées «hot spots»).
Une technologie prometteuse pour l’informatique
Reste que la téléphonie mobile troisième génération (UMTS) et le Wi-Fi vont se trouver sur des terrains concurrents. L’UMTS, qui a coûté des milliards d’euros d’investissement aux opérateurs, en licence comme en réseaux, devrait permettre lorsqu’il sera déployé, un accès à Internet à haut débit sur un téléphone portable. «Le Wi-Fi ne concurrencera pas ses futures offres de téléphonie mobile 3G. On n’est pas dans un mode de substitution mais dans un mode d’accumulation», a temporisé Thierry Breton.
Avec cette OPA sur le Wi-Fi, l’opérateur espère plutôt damer le pion aux pionniers du Wi-Fi, les réseaux communautaires libres. La déclaration de Jean-Jacques Damlamian, le directeur exécutif chargé de l’innovation du groupe le prouve : «l’esprit libertaire des premiers réseaux va s’étioler. La forme actuelle de leur offre Wi-Fi ne repose pas sur un business model fiable».
Une véritable ruée vers l’or où chacun tente de s’approprier des parts de marché. Et pas seulement les opérateurs de télécommunications. Le Wi-Fi est également une technologie d’avenir pour le secteur informatique. L’équipementier Dell commence à vendre des ordinateurs portables avec Wi-Fi intégré, ce qui supprime la nécessité d’un carte. Intel, de son côté, annonce pour bientôt le lancement d’un micro-processeur avec Wi-Fi intégré.
France Télécom a choisi les Jardins de l’innovation à Paris, l’un des centres «Recherche et développement» du groupe, pour annoncer ses projets dans ce domaine. Dans les semaines à venir, l’opérateur lancera ses offres Internet sans fil à haut débit, utilisant la technologie Wi-Fi à destination des particuliers, des entreprises et des communautés (universités). L’opérateur déclinera ses offres via Orange pour ses abonnés mobile, Wanadoo pour l’Internet à domicile, Oléane, Transpace et Equant pour les entreprises. Le groupe n’a donné aucun tarif, ni prévision du déploiement des bonnes d’accès dans les lieux publics de type aéroports, gares, cafés (zones appelées «hot spots»).
Une technologie prometteuse pour l’informatique
Reste que la téléphonie mobile troisième génération (UMTS) et le Wi-Fi vont se trouver sur des terrains concurrents. L’UMTS, qui a coûté des milliards d’euros d’investissement aux opérateurs, en licence comme en réseaux, devrait permettre lorsqu’il sera déployé, un accès à Internet à haut débit sur un téléphone portable. «Le Wi-Fi ne concurrencera pas ses futures offres de téléphonie mobile 3G. On n’est pas dans un mode de substitution mais dans un mode d’accumulation», a temporisé Thierry Breton.
Avec cette OPA sur le Wi-Fi, l’opérateur espère plutôt damer le pion aux pionniers du Wi-Fi, les réseaux communautaires libres. La déclaration de Jean-Jacques Damlamian, le directeur exécutif chargé de l’innovation du groupe le prouve : «l’esprit libertaire des premiers réseaux va s’étioler. La forme actuelle de leur offre Wi-Fi ne repose pas sur un business model fiable».
Une véritable ruée vers l’or où chacun tente de s’approprier des parts de marché. Et pas seulement les opérateurs de télécommunications. Le Wi-Fi est également une technologie d’avenir pour le secteur informatique. L’équipementier Dell commence à vendre des ordinateurs portables avec Wi-Fi intégré, ce qui supprime la nécessité d’un carte. Intel, de son côté, annonce pour bientôt le lancement d’un micro-processeur avec Wi-Fi intégré.
par Myriam Berber
Article publié le 07/02/2003