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RFI

L'émotion des auditeurs et des internautes de RFI

Depuis l'annonce du meurtre de Jean Hélène devant le siège de la direction générale de la police nationale à Abidjan, les auditeurs et les internautes de RFI ne cessent de nous faire part de leur émotion. Sur les cinq continents, la mort de Jean Hélène a profondément choqué. Vous trouverez ci-dessous une sélection de quelques uns des milliers de témoignages de sympathie reçus par RFI. Ces messages, collectés par le service des relations avec les auditeurs et les internautes de RFI, sont classés en fonction de leur provenance.
Afrique
Europe de l'Ouest
Europe de l'Est
Amérique du Nord
Amérique du Sud
Caraïbes
Asie



Afrique

Emotion et douleur
J'aimerais tout d'abord présenter toutes mes sincères condoléances à toute la famille de Jean Hélène que j'ai pu voir en image ce matin sur internet, mes condoléances aussi à toute l'équipe de RFI pour tout le travail que vous faites, rien que pour l'information. Je voudrais de ce fait, exprimer mon émotion et ma douleur par rapport à l'assassinat hier à Abidjan du correspondant de RFI, ce professionnel des médias, Jean Hélène qui savait, à travers son reportage, donner l'envie de suivre RFI. Franchement, il a donné entière satisfaction aux auditeurs africains. Vous autres qui continuez encore à vous battre, je vous exhorte et vous encourage dans ce noble métier que vous avez choisi au risque de votre vie. Que la terre soit légère à Jean Hélène et que le bon Dieu vous garde et vous procure courage et plus de santé. Merci pour tout RFI
M. J. N.
Bangui, République centrafricaine


Pourquoi lui ?
Hommage!
Hommage à Jean Hélène, un grand homme menant un combat juste et remplissant une mission noble avec passion mais sans complaisance! Pourquoi lui? Pourquoi une autre victime innocente? A quand la fin des crimes crapuleux dont les auteurs pensent bénéficier d'une impunité garantie d'avance? Honneur et Gloire à un combattant de la démocratie et de la liberté de pensée! Jean Hélène, que ta mémoire sauve la Côte d'ivoire et l'Afrique que tu continue pourtant d'aimer ...
T. D.
Abidjan, Côte-d'Ivoire


Sidéré, choquée, ébahie
Je viens d'apprendre à l'instant la mort de Jean Hélène. Je suis tout simplement sidérée, choquée, ébahie. En tant que africaine j'ai honte. On peut voir avec ce lâche assassinat jusqu'où peut aller la bêtise humaine.
A tous ses collègues journalistes je présente mes condoléances et mes encouragements pour continuer ce métier si beau mais si risqué. Vous avez choisi la liberté, vivez la pleinement, la vie est de toute façon toujours très courte!!!! Je suis croyante et je prie pour que le bon dieu l'accueille dans son paradis.
F. N.
Sénégal


Je me souviens de notre rencontre
Je viens d’apprendre avec beaucoup d’émotion et une profonde tristesse, sur vos ondes, l’assassinat à Abidjan de Jean Hélène.
Bien que Camerounais, j’ai eu le privilège de rencontrer justement à Abidjan, dans les salons de l’hôtel Ivoire, votre regretté confrère. Je tenais à exprimer mon témoignage de vive reconnaissance pour Jean Hélène qui m’a spontanément donné l’occasion de m’exprimer sur RFI. Je garde de cette rencontre un vif souvenir. J’ai été frappé par sa grande gentillesse, son sourire lumineux, sa parfaite connaissance de l’Afrique, sa rigueur et son professionnalisme. Je prie toute l’équipe de RFI d’accepter mes condoléances les plus attristées pour cette disparition brutale, incompréhensible et si choquante. Mes pensées vont également à toute sa famille à qui l’on impose, lâchement, de traverser cette terrible épreuve. Avec mes sentiments de solidarité.
M. S. A. A.
Yaoundé, Cameroun


Pour la vérité tu as versé ton sang
Lâchement, à bout portant,
Tu as été assassiné par un sergent
Sur cette terre africaine que tu aimais tant.
Pour la Vérité, tu as versé ton sang,
Face à la Haine, la Violence tu as tendu ton micro,
Mais l’ennemi de la Démocratie t'a eu dans le dos.
Christian Baldensperger ou Jean tout simplement,
Jamais nous ne t'oublierons.
Cher ami, va!
Et saches qu'à quelque chose ta mort servira.
N. M.
Abidjan, Côte d’Ivoire


Profonde tristesse
C'est avec une profonde tristesse que mes proches et moi-même avons appris la mort du grand journaliste Jean Hélène. Nous aimerions ici exprimer notre sympathie vis-à-vis de sa famille et de ses collègues. Courage aux journalistes de RFI, nous vous estimons énormément!
M. E. N.
Kigali, Rwanda


Là où la politique de la France n’est pas appréciée
Je suis très triste à la suite du décès de Jean Hélène dont la voix nous était très familière. Je compatis donc à la tristesse de tous les journalistes de RFI mais aussi à celle de tous ceux qui oeuvrent pour l'épanouissement de l'Afrique. Ma question est celle-ci:"Ne faudrait-il pas que RFI cesse d'envoyer des reporters français en des milieux où la politique de la France n'est pas appréciée?
J.-B. N.
Kinshasa, République Démocratique du Congo


Le langage de la violence est révolu
Des barbares et sauvages qui n'ont absolument rien compris et qui vivent un autre âge, viennent encore une fois de plus d'ôter à notre affection et à notre compagnie, un journaliste de RFI Jean, l'Africain, le journaliste a la voix magique et d'or, qui avait la magie du micro et des sujets qu'il traitait, est parti mais pour nous il est toujours là et sera toujours là, présent dans nos pensées et dans nos mémoires. Nous jeunes africains avons vraiment une espèce de honte d'être africain, ce continent que Jean aimait et auquel il a tout donné, ce continent qui vient de le tuer et ceci de la manière la plus horrible.
L'Afrique doit enfin comprendre que le langage des armes et de la violence est carrément révolue et doit être dépassé, oui complètement dépassé pour enfin s'atteler au combat qui mérite vraiment d'être vécu à savoir le combat de la croissance et du développement.
Que la terre lui soit légère et que Dieu accueille Jean Hélène au paradis !
Merci, merci, merci Jean Hélène et repose en paix!
Jamais nous ne t'oublierons très cher !
Nous t'aimons et t'aimerons pour toujours
Avec toi l'Afrique perd un de ses plus grand défenseurs!
Adieu Jean! Adieu
Le Club RFI de Kaolack, Sénégal

Je ne l’ai pas connu, mais il faisait partie de ma famille
Je n’ai pas connu l'homme, mais il faisait partie de ma famille. Il me renseignait sur tous les problèmes de mon continent. Me faisait oublier la distance qui me séparait des miens restés au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire. Il était devenu mon frère, que je voyais et écoutais à travers les ondes de la radio qui m'est chère, R.F.I. Il ne faisait que son travail, celui d'informer tout le monde sur la valeur de la paix. Une fois encore, les perturbateurs de paix nous ont endeuillés. Pourquoi s'en prendre à lui, et à travers cette personne affable tout le corps journalistique. Mon cœur est meurtri. Je pense que des pratiques d'une autre époque doivent cesser. Les coupables doivent êtres punis. Jean, mon frère, j'écouterai toujours ta voix chaque matin à mon réveil, chaque 12h30 avant mon déjeuner. Tu me manqueras. Vas rejoindre les innocents qui comme toi ont été froidement et lâchement abattus. Une fois encore, les frustrés ont choisi un journaliste, une personne qui ne faisait que son travail, pour exprimer leur barbarie, pour montrer qu'ils n'aiment pas la paix.
Jean, Tu me manques déjà.
Que Dieu te reçoive dans sa miséricorde !
Rabat, Maroc

Courage, chers journalistes de RFI
Tous les démocrates africains se sentent humiliés et bafoués par ces pratiques criminelles d'un autre âge, qui sont le fait de dictateurs africains prêts à régner quoiqu'il arrive. Courage, chers journalistes de RFI, les peuples africains épris de justice et de liberté sont de votre côté; car votre travail pour l'avènement de la démocratie en Afrique est exceptionnel ! Ne soyez pas impressionnés par les actes de ces régimes africains à l'agonie...
M. A. S. (Fidèle auditeur de RFI)
Sénégal


Tu étais un exemple
Pour moi tu n'es pas mort car on dit que les hommes braves ne meurent jamais car tu resteras toujours à ma pensée, et je continuerais toujours à attendre ta voix dorée avec tes merveilleux reportages sur le Rwanda et sur la Côté d'ivoire. Jean tu n'es pas mort, tu es parmi nous et tu resteras parmi nous pour toujours. Jean tu es un brave Homme qui est mort au champs d'honneur, le monde de la presse ne t'oubliera jamais car tu étais un exemple pour la génération montante et tu nous donnais aussi la force de choisir cette branche du journalisme et tu nous donnais aussi la force d'être plus proche du micro. Cher Jean que la terre te soit légère. On ne t'oubliera jamais !!!!!!!!!!!!!!
M. B. C.
Mali


Il a laissé sa voix dans nos coeurs
C'est avec une grande consternation mêlée de colère et de tristesse que j'ai appris ce matin lors de l'émission "Le monde selon Louis Michel" la mort -pardon- l'ASSASSINAT de Jean Hélène, le journaliste de RFI en poste à Abidjan. C'est une grande perte pour sa famille d'abord, puis pour RFI mais aussi pour ceux-là (comme moi) épris de la liberté. Il était un exemple du professionnalisme des journalistes de RFI. Comme Johanne Sutton, il a sacrifié sa vie pour une cause qui n'en demeure pas moins noble: la liberté de parler. La vérité "à tout prix". Il n'est pas mort inutilement. Il a laissé sa voix dans nos cœurs, dans mon cœur. Je ressens tellement de douleur car j'ai une fois au moins de ma vie rencontré Jean. C'était à Lomé (Togo) le jour du retour de l'opposant Gilchrist Olympio. Ayant déjà entendu le matin son reportage sur RFI, je n'avais pas hésité à poser la question suivante lorsque j'ai vu à la frontière Togo-Ghana, face à la mer, un Blanc avec du matériel de journaliste en bandoulière, tél. portable à la main, fumant une cigarette, dans un gilet-journaliste: "Etes-vous Jean Hélène de RFI?" Sans hésiter, il a répondu «Oui». Il a été gentil, naturel. Il m'avait serré la main. Je salue sa mémoire, et présente mes sincères condoléances à sa famille et à toute la rédaction de RFI.
Lomé, Togo

Ces valeureux "griots" du troisième millénaire
La violence où qu'elle se passe est condamnable et se doit de l'être par tous, combattue aussi par tous. Un de plus, pour RFI dois-je dire. Combien pour la corporation des journalistes?
Les vrais journalistes savent que ce métier n'est pas de tout repos eux qui veulent informer juste et vrai. Jean Hélène, Johanne Sutton étaient de ceux là; que les autres continuent le combat dans le chemin de la collecte de l'information juste et vraie pour que ceux là où celles là qui ont laissé leur vie durant l'exercice noble de leur métier ne soient pas morts en vain. Que les gouvernants sachent qu'ils leur doivent protection et respect à ces valeureux "griots" du troisième millénaire. Que le panthéon puisse accueillir ces dignes fils et filles d'une humanité qui sombre follement dans une violence aveugle qui n'a que trop duré. Partisans de la liberté du monde, faisons taire les rancœurs et agissons auprès de nos gouvernants pour qu'ils prennent les mesures idoines pour faire cesser la violence au peuple français, au président Chirac, à la rédaction de rfi et à la famille de Jean Hélène, nous présentons humblement, nos condoléances les plus attristées.
D. W.
Sénégal


Une relation unique entre les journalistes et les auditeurs
Cher RFI, ayant appris ce matin par vos ondes l'odieux assassinat de Jean Hellène (je me suis certainement trompé sur l'orthographe du nom, veuillez m'en excuser), je me fais le devoir, en tant qu'auditeur inconditionnel de RFI, de vous présenter mes condoléances les plus attristées, à toute la famille RFI ainsi qu'à la famille de l'illustre disparu. Vous le savez sans doute, au fil du temps et de vos émissions, il s'établit une relation tout a fait unique entre les journalistes et les auditeurs, tellement profonde et personnelle que ceux-ci en arrivent à vous considérer, vous tous de la grande RFI, comme leur propre famille. Tout ce qui vous touche donc les touche aussi profondément. Jean était un grand analyste de la situation politique africaine, et, avec bien d'autres auditeurs, j'appréciais personnellement ses récits, ses reportages et ses analyses sur la Cote d'Ivoire, cette référence de la démocratie et de la bonne gouvernance africaines qui est entrain de perdre le nord, si les acteurs politiques ne se ressaisissent a temps. Jean a été assassiné en plein exercice de ses fonctions. C'est révoltant de voir les journalistes et les humanitaires de plus en plus transformés en cibles et en chair a canon par les acteurs des conflits politico-militaires dans presque tous les coins chauds du monde. Si cet assassinat est un acte isolé de la part d'un gendarme a la gâchettes trop facile, (??) la justice ivoirienne doit prendre toutes ses responsabilités pour une instruction sans complaisance et pour dire le droit juste. Si par contre, ce crime est lié d'une manière ou d'une autre a la confusion politique et au climat de règlements de comptes qui règne actuellement en Cote d'Ivoire, alors les autorises politiques ivoiriennes doivent assumer pleinement leurs responsabilités. Il y va de l'honneur et de la crédibilité de toutes les démocraties naissantes et balbutiantes de l'Afrique.
Recevez donc mes condoléances les plus attristées, que veuillez bien transmettre a la famille du disparu.
F. N.
Kinshasa, République Démocratique du Congo


Johanne et Jean
J'ai appris la triste nouvelle du décès de votre collègue jean Hélène. je sais combien RFI et l'Afrique lui étaient attachées et le choc que cette disparition cause à la rédaction de RFI et au monde entier. c'est d'autant plus terrible que personne ne peut remplacer celui que vous aimiez, quels que soient les mots qu'on a envie d'employer pour vous aider à supporter cette inadmissible absence. Aussi je voudrai simplement vous dire que je partage votre douleur et qu'avec vous j'espère voir cette épreuve s'effacer, non dans un impossible oubli, mais dans une sérénité retrouvée: le cours de l'existence se termine inéluctablement un jour, et même si l'on désire toujours que ce soit le plus tard possible, le jour finit toujours par arriver. RFI c'est ma radio préférée. Les journalistes de RFI sont mes préférés quand j'étais petit mon papa écoutait RFI dans son champ de Koolo Hindé (en Guinée Conakry); je suis un artiste je composais un titre sur Johanne Sutton morte aussi en Afghanistan maintenant ce sera un titre sur Johanne et Jean.
je vous prie d'agréer, mes bien sincères condoléances
A. A. D.
Sénégal


La prunelle de mes yeux
La nouvelle de la mort de mon maître m'attriste. Jean Hélène sans le savoir est celui qui m‘a attiré vers le journalisme de radio. Presque tous ses papiers étaient enregistrés par moi. Je les gardais comme la prunelle de mes yeux. Je pense encore au reportage réalisé dans les années 90 en Somalie sur les tac-tacs. Adieu l'artiste
Cameroun

Je sais ce que Jean m’a apportéJe suis très touché sur la mort dramatique monsieur Jean Hélène que j'ai tant aimé. Je suis vraiment dans le deuil depuis hier soir a 22 heures quand j'ai écouté cette nouvelle. Je suis Congolais, je sais ce que Jean m’a apporté. J'adresse mes condoléances à la famille de Jean, à ses amis et à RFI (pleurs, et émotion)
A. M.
Cotonou Bénin


Un symbole pour moi
C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de jean Hélène. Jean de son vivant a été un symbole pour moi car il aimait beaucoup le continent Africain comme en témoignent ses reportages. Hier soir, par la faute d'une dictature qui ne dit pas son nom, Jean est tombé sous les balles d'un policier fou. A tous ceux qui l'on connu, à sa famille, ses amis et à vous ses collègues, je présente à tous mes condoléances les plus attristées. Repose toi en paix jean. Ta mort ne restera pas impunie.
M. L. B.
Niger


Notre compassion
Je vous présente toute mes condoléances suite à la mort de notre confrère Jean Hélène en Côte d'Ivoire. Sa noble mission d'informer restera ancrée dans le profond de nous même nous vous assurons de notre entière compassion.
Y. A. M.
Alger Algérie


Il m’avait accueilli
Toutes mes condoléances à RFI et à la famille de Jean Hélène que je connaissais personnellement pour avoir travaillé ensemble avec Jean Hélène quand il était correspondant à Nairobi. Les balles qui ont touché Jean Hélène m'ont aussi atteint. Il reste le premier des confrères a m'avoir accueilli à Nairobi alors que je quittais mon pays, le Burundi. J'ai admiré le côté humain de Jean Hélène, de même que son sens de solidarité professionnelle. Je ne sais plus quel hasard nous a fait rencontrer mais, il m'ouvrit son bureau de documentation qu'il avait patiemment mis sur pied, tout au fond de l'avenue Kenyatta, où il vivait. Dans un élan de solidarité, et avec peu de moyen, il me confia ainsi la responsabilité d'organiser et de compléter son bureau de documentation, un petit bureau place un peu en retrait de sa maison d'habitation où l'on partageait le thé pratiquement tous les matins pendant 5 mois. De Libreville ou d'Abidjan, c'est comme si Jean Hélène était encore avec moi, car je le revoyais dans tous ces gestes quant il était en train d'envoyer ses papiers sur RFI. Dire donc que sa voix est éteinte pour jamais, j'ai de la peine à y croire. RFI devrait pouvoir immortaliser ces voix, notamment par une émission qui pourrait nous faire revivre régulièrement les voix de RFI qui ont marqué l'histoire et les hommes , mais qui malheureusement nous ont quitté. Jean Hélène faisait partie de ceux-la
M. S. S.
Kenya


Grande émotion
Bonjour. c'est avec une grande émotion que j'ai appris l'assassinat ignoble de jean Hélène. nous regrettons beaucoup cette disparition de ce grand journaliste et nous demandons que la terre de nos ancêtres lui soit douce. toutes mes condoléances pour la rédaction de RFI ainsi qu'à la famille de l'illustre disparu. que Dieu vous bénisse.
Kigali, Rwanda

Punir l’auteur et ses complices
Pour que ces actes ne se reproduisent plus sur nos terres d'Afrique, les autorités ivoiriennes doivent punir sévèrement l'auteur et ses complices.
A Dieu Jean Hélène
M. j. M.
Libreville Gabon


Un ami et un collègue que je respectais beaucoup
J'ai fait sa connaissance dans les années 90 à Nairobi, ou nous étions collègues et ou nous sommes devenus, rapidement, amis. Puisqu'il ne se vantait jamais de ses expériences, lors des conflits en Somalie, au Rwanda, au Burundi et ailleurs, on découvrait lentement le courage qu'il possédait. Petit à petit, en lisant et en écoutant ses dépêches, on apprenait aussi combien il était précis comme correspondant et quel effort il déployait pour trouver un équilibre honnête dans ses reportages. J'ai perdu un ami et un collègue que je respectais beaucoup.
N. K.
Afrique du Sud


Très touchéJe suis très touché par le décès de Monsieur Jean Hélène, correspondant de RFI à Abidjan, qui a été assassiné lâchement mardi soir dans la capitale ivoirienne par un policier qui a ouvert le feu sur lui.
Je présente à RFI et l'ensemble du personnel ainsi qu'à toute leur famille et ces amis et collègues mes sincères condoléances, et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur profonde sympathie.
Que Dieu accorde au défunt sa Miséricorde et l'accueille en son vaste paradis
Mr B. M.
Laghouat, Algérie


J’ai honte
Jean Hélène me manque et me manquera. Jean Hélène nous a quitté et de la manière la plus brutale. Ma colère est grande car les assassins nous ont arraché une voix et quelqu'un d' important. Jean que la terre te soit légère. Cet assassinat est une grande perte pour moi car je n' entendrais plus cette voix sur RFI. Je suis en deuil et très révolté. Mourir en voulant informer est noble et ce ne sont pas les assassins qui diront le contraire. Ils nous ont arraché Jean Hélène pour toujours et nous. J' ai honte de mon pays la Côte d'Ivoire
Jean me manquera.
P.A.
Abidjan, Côte d’Ivoire


Simplement merci
Je voudrais tout simplement et avant toute chose vous dire ma peine pour le lâche assassinat de l’homme aussi amoureux de son métier et "Africain" qu'était Jean Hélène. Toutes mes condoléances à sa famille et à RFI.Je m'étais particulièrement habitué à sa voix. Mes premiers mots et mes pensées vont vers lui. Je n'oublierai jamais non plus Johanne tuée il y a deux ans en Afghanistan. Permettez que mon premier message rende hommage à ces personnes professionnellement et humainement exceptionnelles qui au-delà de la cruauté des hommes, la mesquinerie des politiques ont fait RFI, ont donné leur vie tout simplement parce qu'ils voulaient nous informer et nous dire la vérité. Tout comme celle de Johanne, la voix de Jean me manque déjà. Permettez que je leur rende hommage, ainsi qu'à vous leurs collègues, à tous les journalistes du monde... Merci.
M. E. G. F.
Bénin


Ils n’ont pas le droit de faire ça
J'ai mal pour ma terre. Il n'est pas vrai que l'Afrique veut ça. J'ai honte pour certain de mes frères. Ils n'ont pas le droit de faire ça. Je me permets de vous présenter mes condoléances, à vous et à la famille de ce disparu de trop.
L. S.
Cotonou


It deprives Africa of a great friend
On behalf of all the members of the Foreign Correspondents Association of East Africa, I would like to express my deepest condolences over the untimely death of Jean Helene. His savage killing robs the profession of journalism of one of its finest practioners and deprives Africa of a great friend. Many in this region will remember him fondly and with great respect.
Nairobi, Kenya

Ne donnons pas raison aux faiseurs de guerre
J'éprouve de la peine en pensant à l'homme dont j'étais fou amoureux de ses reportages n'est plus. Ce message est pour exprimer mes regrets a toute l'équipe RFI et à la famille de Jean Hélène. A cette occasion la mort de notre infatigable collègue devait nous emmener à réfléchir encore une fois sur notre rôle de parler pour la paix dans le monde. Cette mort, au lieu de nous décourager, elle doit être une inspiration pour tous les journalistes. Si nous nous décourageons c'est à dire que nous aurons donné raison aux faiseurs de guerre qui ne font que semer mort et désolation dans le monde. Nous avons une arme plus forte que l'arme nucléaire: notre micro pour parler en faveur de la paix dans le monde. Je suis journaliste au Burundi ou avec mes collègues la mort est comme l’épée de Damoclès suspendu au-dessus de nous. Partout où nous allons des hommes en uniformes (rebelles ou militaires) gouvernementaux ne cessent de nous interroger sur ce que nous cherchons ou nous intiment l'ordre de quitter les lieux. Mais je dis toujours à mes collègues que nous devons réussir là ou l'homme politique a échoué en parlant pour la paix là où le politicien continue de diviser pour régner. Comme le disait Martin Luther King, Peace we shall over come.
C'est en vainquant la peur et en oeuvrant pour un monde ou règne une paix véritable que nous aurons honoré la mémoire de notre plus ce que cher collègue.
Burundi

Que sa mort ne soit pas vaine
Je voudrais être une voix de plus pour m’associer aux condoléances émues que d’autres avant moi ont adressé à la famille du regretté Jean Hélène, à ses collègues de RFI qui je n’en doute point étaient ses amis et au monde de la presse en général. Français vivant en Afrique depuis 1985, RFI est la radio que nous écoutons dès notre réveil. Avant que RFI n’émette en FM dans la plupart des grandes villes africaines, nous l’écoutions déjà en ondes courtes avec tout autant d’assiduité et la voix de Jean Hélène résonnait depuis Nairobi ou depuis Kampala, bref en Afrique de l’Est. Et après de si nombreuses années dans cette zone de l’Afrique, nous l’avons vu venir vers l’Afrique centrale d’abord puis de l’Ouest. Ayant entendu si longtemps son nom accolé aux capitales d’Afrique de l’Est, je me prends à croire que c’est un mauvais cauchemar que je vis et que sa voix va surgir à nouveau sur vos ondes. Mais hélas non ! sa voix s’est éteinte, à jamais. Les larmes emplissent mes yeux et cette voix amie s’est tue.
Pour nous, français d’Afrique RFI est une grande famille. Acceptez alors les condoléances d’un des fils de cette famille.
La tristesse est là, la peine est là mais espérons en une Afrique qui demain sera plus prospère où ses filles et ses fils sauront faire la part des choses et sombreront plus dans la passion qui les pousse trop loin et leur fait perdre de vue la mesure et oublier que la terre africaine est une terre de sagesse.
Jean Hélène est tombé sous les balles d’une victime du lavage de cerveau qui a cours actuellement en Côte d’Ivoire et qui désigne à la vindicte populaire les voix des hommes libres. L’électrochoc que sa mort suscite rassemble aujourd’hui au delà de tous les clivages. Que sa mort ne soit pas vaine et qu’elle rassemble les femmes et les hommes de bonne volonté de tous les continents et d’abord de cette terre africaine, sinon, je crois qu’il mourrait une seconde fois.
Qu’il repose en paix et que la terre lui soit légère.
M. J.-M. B.
Niamey, Niger


Très affecté
Toutes mes condoléances à la famille de Jean, à toute l'équipe de RFI et tous les auditeurs.
En tant qu'auditeur fidèle de RFI, je suis très affecté par la disparition tragique de notre cher ami. Que Dieu l'accueille dans son paradis. Amen!
Kayes, Mali

Quel est ce pays ?
Quel est ce pays où voir autrement que le pouvoir est un crime ?
Quel est ce pays où l’opposant; l’étranger et la presse libre n’ont pas droit à la parole?
Quel est ce pays où on empêche de savoir ce qui est vrai et réel en saccageant les locaux de presse, en bastonnant les journalistes, en tenant des propos haineux contre la presse étrangère et celle proche de l’opposition et en les tuant crapuleusement maintenant.
L’assassinat crapuleux et odieux de Jean Hélène l’Africain n’est que le résultat sombres de tous ces constats.
Que ça fait honte d’être Ivoirien en ces temps modernes !
Reposes en paix Jean. Ta mort ne saura nous priver de RFI ici en Côte d’Ivoire.
M. I. C.
Abidjan, Côte d'Ivoire


La paix elle-même a peur de vivre en Afrique
Nous avons appris avec émotion l'assassinat de votre correspondant Jean Hélène à Abidjan.
Lui qui était absorbé par l'ambition d'informer, (amoureux) de l'Afrique... la terre africaine l'absorbe sans pitié, alors ce matin là j'attendais peut-être son reportage à partir d'Abidjan c'était plutôt le reportage de sa mort... une mort atroce.
Nous ne dirons pas que son âme repose en paix car la paix elle même a peur de vivre en Afrique...
Vous comprenez comment il est difficile d'exercer le métier de journalisme en Afrique sans s'attirer la foudre des autorités ...
Nous compatissons dans la douleur
M. C. N. N. M.
Kinshasa, République Démocratique du Congo

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Europe de l'Ouest

Il donnait la parole à ceux que les événements malmènent
Je suis bouleversé par l'assassinat de Jean Hélène et je voudrais dire à tous ceux qui travaillaient avec lui au quotidien à quel point cette perte est ressentie bien au-delà de la profession.
Jean était un ami de longue date. Nous étions ensemble à Kigali en avril 1994, puis encore à Bujumbura lorsque, après avoir été conjointement dénoncés comme activistes pro Hutu (?), il fallut le mettre à l'abri dans des locaux de l'ambassade de France.
Je connais bien le zèle dont Jean faisait preuve lorsqu'il importait à ses yeux de donner la parole à tous ceux que les événements malmenaient.
La leçon de sa mort est terrible. Tous ceux qui, parmi les politiciens et les "intellectuels" africains, français et autres, n'hésitaient pas à faire savoir ouvertement ou mezzo voce combien les "parti pris" de Jean leur déplaisaient peuvent apprécier aujourd'hui l'impact de leur propos.
Jean était un grand professionnel, il n'a jamais été le porte-parole d'une cause ou d'un parti. Il faut affirmer aujourd'hui avec force que ses passions étaient légitimes et que son courage était à la mesure de son engagement en faveur de la liberté d'informer.
Je souhaite vivement que la direction de RFI prenne une décision symbolique forte pour honorer durablement sa mémoire.
Je m'associe à la douleur de tous ses collègues.
M. A. G.
Laval, France


Coup dur !
Pauvre Christian. Je me console en me disant qu'il n'a pas eu le temps de souffrir, qu'il est mort sur le coup, et qu'il est mort en faisant ce qu'il aimait par dessus tout , sur un continent qu'il lui collait à la peau comme une maîtresse impérieuse.
J'ajouterais au portrait si juste que vous avez fait de lui, cet enjouement enfantin qui lui allumait le regard dès qu'il s'agissait de prendre un avion, un train, un car ... pour partir vers l'inconnu.
Christian emporte avec lui, malheureusement un peu de la mémoire de l'Afrique orientale, du génocide rwandais puis des sales années Kagamé, les tueries soit disant inter-ethniques au Kenya, l'esclavage au Sud Soudan.
L'âme de Christian flottera encore longtemps sur ce continent.
F. S.
Paris, France


Je l’écoutais de ma cachette à Kigali en 1994
Toutes mes sincères condoléances à l'équipe RFI et à la famille de Jean Hélène. De nationalité rwandaise, j'avais découvert Jean Hélène en 1994, quand toutes les radios rwandaises nous berçaient chacune avec ses "bobards". Et que pour savoir ce qui se passait réellement à l'extérieur, de ma cachette à Kigali, j'ouvrais religieusement RFI et tombais le plus souvent sur lui. Depuis je suis devenue auditrice fidèle de RFI. J'ai écouté la plus part de ses reportages à travers toute l'Afrique. J'ai beaucoup admiré son sang froid, sa lucidité, la profondeur de ses analyses. Je suis très touchée par sa mort, il ne méritait pas ça. Que son âme repose en paix.
B. U.
Antony, France


C’est un œil que l’on crève
Amadou Hampâté Bâ (je crois) avait dit "un vieux qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle", j'ai envie de dire aujourd'hui "un journaliste que l'on assassine, c'est un oeil que l'on crève". (…..) J'espérais rencontrer Jean Hélène lors d'un très prochain voyage à Abidjan, sur un sujet qui me tient à cœur. Ce ne sera malheureusement pas le cas, et mon regard sur cette ville, ce pays, sera totalement "gâté" par ce lamentable évènement.
J.-L. B.
Paris, France


Des qualités de gentillesse et de modestie
J'ai appris avec beaucoup de tristesse la disparition de Jean Hélène dans des circonstances tragiques. Les auditeurs de RFI que j'ai eu l'occasion de croiser en Afrique ou à Bruxelles parlaient tous de lui avec chaleur et admiration. A tout son talent et à son expérience passionnée de l'Afrique, s'ajoutaient de précieuses qualités de gentillesse et de modestie.
A.-M. M.
Bruxelles, Belgique


Sobre, modeste et intelligent
Je viens manifester mon indignation et ma profonde consternation à la suite de l'assassinat de Jean Hélène avec qui j'ai travaillé à Libreville courant 2000 pendant que j'étais journaliste au bimensuel "MiSAMU". L'anecdote qui m'a fait connaître ce confrère et ami à la pondération incontestable et au style mesuré tient à ce qu'on l'a obligé, pour entrer au Palais présidentiel, de porter une cravate pour couvrir la visite officielle de Kofi Annan et de son épouse à Libreville. C'est dire combien l'homme, le professionnel était sobre, modeste et très intelligent. Le monde de la presse et l'Afrique éclairée a perdu un professionnel et un ami. Paix à son âme!
M. G. M.
Lyon, France


Souvenirs de Somalie
Mon très cher Christian,
Hier, à l’annonce de ton assassinat, je n’y ai d’abord pas cru. Il m’a fallu arrêter mon véhicule pour me concentrer sur les paroles émises par la radio ; comme pour me convaincre de la réalité de cette tragédie ! Je suis tout d’abord resté là, au bord de la route, bloqué, paralysé. Ensuite ne pouvant me résigner à ta disparition, plusieurs situations me sont revenues à l’esprit avec leurs flots d’images. Christian, nous nous sommes rencontrés pour la première fois en février 1991, tôt le matin, sur le tarmac de Wilson airport à Nairobi. A cette époque, le «monde» était concentré sur la guerre en Irak. Nous, dans une quasi indifférence totale nous nous rendions en Somalie. MSF avait affrété un petit Cessna en direction de Mogadiscio. Siad Barré venait juste de s’enfuir. Il n’y avait quasiment plus aucune présence occidentale dans le pays et nous, nous faisions route tous les deux vers cette capitale magnifique aux dessins orientaux posée au bord de l’océan indien. Pour moi, c’était la première fois que je me rendais dans ce pays. Toi tu y retournais avec envie, puisque, une année auparavant tu avais tenté l’aventure en solo, traversant dans sa longueur, du sud au nord, ce pays étonnant, parfois sauvage mais si attachant pour qui veut s’en donner la peine.
Bien évidemment nous y avons vécu des moments forts, sur le moment présent mais aussi tout au long des années qui ont suivi, où nous nous sommes souvent croisés, parlés ; des heures, des soirées voire des nuits entières. Tous deux, nous avons évolué plusieurs années dans cette corne de l’Afrique que tu aimais tant. De Asmara, à Moyalé en passant par Addis Abeba, ta curiosité n’était jamais satisfaite. Pas simplement pour les raisons politiques mais aussi et surtout pour les individus. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré en toi ; ce besoin de comprendre, d’analyser, mais sans jamais tomber dans les travers de l’intellectualisation… Ta faculté a te mettre à disposition des personnes. Oui tu étais un homme curieux, amoureux de la vie et de la brousse africaine surtout. Tu avais cette curiosité toute naturelle que tu développes au contact des gens ; riches ou pauvres, paysans ou militaires, sous un toit ou sous un baobab, que ce soit près d’une mosquée ou d’une église, dans le désert, où en montagne, il n’y avait chez toi, Christian, point d’artifices ou de fausses carapaces. Tu étais un homme juste qui a su développer son métier avec une grande humilité et très certainement un grand professionnalisme. La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était à Paris, en 1999 il me semble. Tu paraissais soucieux mais en fait comme tu me l’avouais en fin de soirée, tu étais impatient de retourner en Afrique.
Hier, quelqu’un dans le bureau me disait : «Tu sais, Fred, c’est incroyable, mais lorsque l’on est au fin fond du bush en Afrique et que l’on écoute la radio, il y a des voix qui sont plus prenantes que d’autres. Ces voix chaudes, qui t’obligent à arrêter ton activité et à écouter…»
Christian tu faisais partie de ces voix, car sur RFI je peux même dire que c’était ta voix .
«Jean Hélène – Abidjan – RFI»
M. F. V.
Messery, France


Plus jamais ça
Suite à la perte de Jean Hélène, un journaliste de renom dont les qualités d'homme, de journaliste, de professionnel hors du commun sont connues de tous, je tiens à vous dire combien je suis peiné. Ce professionnel hors pair, ce n'est pas seulement RFI qui vient de le perdre mais tous ses auditeurs, j'allais dire tous les esprits épris de paix, de justice et qui croient à un monde meilleur grâce notamment aux efforts des médias. Moi qui écoutais ses correspondances faites depuis le Kenya notamment et ce pendant plus d'une décennie sur vos ondes, je vous redis toute la douleur que j'éprouve. En tant qu'auditeur de RFI, sénégalais, africain, citoyen du monde et admirateur de ce grand homme, de RFI et tous les journalistes qui ne font qu'exercer leur métier, je vous présente mes condoléances les plus attristées. Soyez mes interprètes auprès de la famille de Jean Hélène et dites leur que nous partageons leur tristesse en ces moments de douleur. Nous lançons un appel pour que de pareilles bévues ne se répètent plus. Plus jamais ça!
M. O. D.
France

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Europe de l'Est

Je suis effrayé
J`adresse mes condoléances à RFI et a la famille de jean Hélène. RFI, la France et l`Afrique perdent un grand journaliste qui oeuvrait à la compréhension mutuelle entre nos peuples. Ancien officier dans l`armée ivoirienne, je suis encore effrayé par ce qui vient de se produire. puisse la mort de Jean Hélène éclairer les responsables ivoiriens sur leurs responsabilités et leurs devoirs. Paix aux hommes de bonne volonté.
M. J.-C. y.
Kosovo


Que la terre lui soit légère
Je voulais vous dire que la mort de Jean Hélène me touche beaucoup. C'était une voix que j'écoutais avec plaisir, sa réalité africaine, sa passion pour cette terre et ses hommes, ne me semblaient pas loin de ma réalité caucasienne. A ses proches et à vous, mes condoléances. En arménien, la phrase rituelle est "que la terre lui soit légère".
L.R.
Arménie

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Amérique du Nord

Je me souviens de son flegme légendaire
J'ai connu Jean durant son séjour à Mogadiscio. Je lui servais d'interprète de temps en temps auprès des milices somaliennes. J'aimerais souligner le fait que Jean était le premier journaliste francophone au monde à assister et décrire magistralement le débarquement de Marines sur les plages de Mogadiscio aux auditeurs de RFI. Le souvenir que je garde de Jean est toujours son flegme légendaire et son sérieux du travail journalistique. J'adresse mes sympathies à sa famille et à l'ensemble de la rédaction de RFI.
Mr M. O.
Montréal, Canada


Dis un mot à Houphouët
Avec une très grande consternation, nous venons d'apprendre le décès de ce courageux et infatigable Jean Hélène, ce passionné de l'Afrique les mots nous manquent pour qualifier cet horrible assassinat.
Tu aimais l'Afrique mais tu ne savais pas que la majorité de ceux qui nous gouvernent ,et ceux qui sont censés nous protéger et faire régner l'ordre dans la cité sont plus que barbares.
Tu étais pour nous un ami, la voix des sans voix.
Nous avons fait ta connaissance a travers tes reportages sur toutes les actualités africaines et de plus près lors des élections truquées de 2001 au Tchad.
Tu avais couvert tous les événements aussi et surtout notre manifestation (marche des femmes) après les obsèques du feu Brahim Selguet tombé sous les balles des forces de Deby.
Personne ne savait que tu allais être également victime de cette même barbarie.
Nous nous inclinons devant ta mémoire.
Transmets fidèlement à Houphouët ,comment l'Afrique est gérée et particulièrement la Côte d'Ivoire après lui.
Adieu Jean Helene.
O. A.
Montréal, Canada


Ce n’est pas cela l’Afrique
Dire que la perte d'un journaliste comme celui -là nous laisse aphone est peu dire. Même la honte de cet ignoble acte ne peut nous disculper. Mais, je souhaite que les familles de RFI et du défunt ne confondent pas les auteurs de cet acte et l'Afrique.
Non ce n'est pas cela l'Afrique, elle a d'autres valeurs mais pas xénophobie.
Nous souhaitons que les auteurs de cet acte soient démasqués. Mais je suis certain que ce policier n'est pas seul. Il peut-être le bras séculier d'une structure ou d'une vaste machine.
Mr C. De G.
Université Laval, Canada


Douleur et colère à New York
J'ai appris avec consternation l'assassinat de Jean Hélène. Hier Dieu sait que j'ai passé une nuit horrible car j'ai découvert Jean Hélène au début des années 90 en tant que jeune lycéen passionné de radio, écoutant RFI toute la journée jusqu'à ce que mon récepteur ne puisse plus capter ou perde la fréquence. Car à l’époque, il fallait capter RFI sur les fameuses ondes courtes. Alors je me rappelle avoir entendu Jean Hélène au début du conflit somalien. Il a signé à la fin de son papier Jean Hélène, Mombasa, c'était au Kenya, RFI. Depuis ce jour j'ai aimé cette voix et l'homme que je n'ai jamais vu sinon qu’aujourd’hui sur votre site avec son assassinat. Ecoutez je suis musulman et Sénégalais vivant à New York et durant ces dernières années j'ai vécu beaucoup d'épreuves notamment le 11 septembre 2001 mais depuis hier j'ai pleuré et me suis senti malheureux et mal. La douleur mêlée à la colère quand on tue aveuglement et sans raisons. Ecoutez il faut perpétuer la mémoire de Jean Hélène. Il le mérite. Je ne le connaissait pas personnellement, mais il faisait partie de ma vie. Paix à son âme, que la terre lui soit légère. Amen.
M. E. H. M. T.
New York, Etats-Unis


La barbarie et la bétise
Il y a quelques heures, des amis m'ont appris que Jean Hélène venait d'être exécuté par un fou furieux, un illuminé. Ma douleur est grande, nous avions conversé au téléphone il y a quelques jours et sa voix me revient encore à l'esprit. Pourquoi la folie meurtrière des uns enfante-t-elle la mort et la haine de l'autre. De cet autre épris de paix et présent aux côtés de notre Afrique déchirée par l'incurie de ses fils. Il n'y aura pas de leçons à tirer de la mort de Jean. Ce serait trop facile. Toute intelligence n'est pas a posteriori, elle est a priori. Et la folie de nos guerres africaines c'est de tuer ceux qui, et pourtant, nous nous vouent leur vie. A-t-on simplement le droit d'endeuiller une famille, blanche soit-elle, sous prétexte que les Français dominent la Côte d'Ivoire? Que gagne t-on de l'exécution froide d'un innocent si ce n'est l'affirmation de la barbarie et de la bêtise du nombrilisme primaire. Dans la folie de notre épidermique victimisation, nous n'avons jamais compris que la frontière du monde fini s'étend au-delà de nos frontières, battues par la houle d’incapacité à voir, en nous-mêmes, l'origine première de notre condition. Jean nous ramenait, l'écho d'une autre Afrique en construction. Repose en paix mon gars.
Je vous prie de garder secrète mon identité.
Etats-Unis (Côte Est)

Un choc terrible
L'assassinat de Jean Hélène a été un terrible choc pour moi. Je l'avais croisé a Kigali, juste après le génocide. Je le trouvais dynamique, passionné par l 'Afrique et les Africains. Ses reportages m'ont toujours fasciné et je suis parmi ceux à qui il va manquer. Je voudrais ainsi transmettre toutes mes condoléances à toute sa famille biologique et à sa famille de RFI. Que son âme repose en paix, l'Afrique ne l'oubliera jamais.
M. E. S.
Ontario, Canada


Je suis choqué
Cher doyen et confrère, au moment ou je vous écrit ces lignes dans mon appartement de New York, je suis en même temps les nouvelles sur RFI. Depuis hier, je suis choqué par la mort de Jean à Abidjan. Je me suis habitué à la voix de Jean quand il était à Nairobi puis à Libreville et ailleurs sur le continent. Jean fut un homme de terrain que dire un vrai professionnel.
Jean repose en paix et nous continuons le métier après toi.
G. L. S.
New York, Etats-Unis

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Amérique du Sud

J’ai pu apprécier son professionnalisme
Je viens d'apprendre que Jean Hélène a été abattu a Abidjan, où il était votre correspondant. Pour avoir connu Jean à Libreville, où il était votre correspondant alors que j'étais premier secrétaire à l'ambassade de France, attaché de presse, j'ai pu apprécier son grand professionnalisme, son sérieux, sa gentillesse, sa passion pour l'Afrique. Il était pour moi un interlocuteur précieux, un observateur avisé et critique, un ami. La nouvelle et les circonstances de son assassinat me peinent particulièrement et je tenais a vous exprimer, un peu brutalement, les sentiments d'amitié que j'éprouvais, ainsi que mon épouse, pour lui.
Santiago, Chili

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Caraïbes

La lumière triomphera des ténèbres
Je m'incline jusqu'au sol pour vous présenter mes condoléances à l'occasion de l'assassinat de Jean Hélène. Je suis triste de vous avouer que ce deuil me touche du plus profond de mon cœur. Je vous souhaite courage! Rappelez-vous que la lumière triomphera toujours sur les ténèbres.
Encore une fois, mes condoléances!
M. W. M.
Port-au-Prince, Haïti


Il faut continuer à nous informer
Juste pour vous dire combien je suis peiné et consterné d'apprendre la mort de notre confrère Jean Hélène ce soir à Abidjan. Je pense bien sur à sa famille et à vous ses collègues. Je me sens d'autant plus triste que je suis d'origine ivoirienne. Je sais les difficultés que vous avez à couvrir la crise là-bas. Mais il faut continuer à nous informer avec cette indépendance qui vous caractérise et qui nous aide tous à mieux comprendre les faits et à mieux supporter l'absurde.
S.B.
Schoelcher, Martinique

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Asie

Pardon
Jean Hélène, I fo!
A Abidjan, on tue quand on n'est pas d'accord.
Et toi tu ne voulais pas te taire.
Tu ne voulais pas taire l'absurdité des hommes devenus fous.
Tu ne voulais pas taire ton amour profond de l'Afrique à qui tu as tant donné et qui t'a tout pris.
Jean, tu connaissais l'Afrique autant que les Africains, sinon mieux.
En décidant de couvrir les événements de Côte d'Ivoire, tu prenais un risque certain.
Ce pays naguère si accueillant et aujourd'hui défiguré par les maux de la haine tribale, des intérêts égoïstes et de tous les autres que tu connaissais si bien, vient une fois de plus de montrer qu'il n'arrive pas, ou pas encore, à se retrouver, et qui comme un bateau ivre, chavire dans les abîmes de la violence...
Jean Hélène, I fo!
A ta famille, nous les auditeurs africain de RFI demandons Pardon. Pardon de leur avoir enlevé un digne fils, un époux, un père.
A RFI, vont nos plus sincères condoléances.
Le métier de journaliste n'est pas aisé et ce, particulièrement sous les tropiques africains.
Honneur à vous! Honneur à tous ceux qui comme Jean, continueront de nous informer, peut être au péril de leur vie.
Vous êtes la flamme qui ne doit pas s'éteindre
Un Fidèle auditeur de Jean Hélène
M. I. K.
Pakistan


Révolté
Toutes mes condoléances à l'équipe de RFI, pour la mort de Jean Hélène. J'ai été très révolté par cet assassinat et j'espère que l'assassin va être sévèrement puni, et que la lumière va être faite sur les commanditaires de cet odieux assassinat. Encore une fois toutes mes condoléances, moi-même étant un survivant du génocide rwandais j'ai découvert dernièrement que c'est lui qui couvrait la guerre et j'ai entendu son reportage, ça m'a beaucoup touché. Toutes mes condoléances.
M. R.A.
Chine

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Article publié le 01/11/2003