Haïti
L’opposition demande le départ d’Aristide
La police haïtienne est intervenue samedi aux Gonaïves pour tenter de mater une rébellion soutenue par la population et par l'opposition. Jean-Bertrand Aristide s'est adressé à Port-au-Prince a quelques milliers de ses partisans rassemblés dans la capitale pour leur assurer qu'il allait rétablir l'ordre. Pour l'opposition, qui demande le départ d'Aristide et qui appelle dimanche à une manifestation à Port-au-Prince, la situation est inquiétante.
Le Front de résistance de l'Artibonite qui s'est emparé de la ville des Gonaïves est soutenu par un vaste mouvement de résistance à Aristide qui regroupe tous les partis d'opposition et de nombreux secteurs de la société civile haïtienne.
La crise politique est ouverte depuis la dernière élection de Jean-Bertrand Aristide à la présidence. Son soutien populaire n'a cessé de s'éroder en raison des méthodes qu'il a employées pour se maintenir au pouvoir. Jean-Bertrand Aristide a utilisé les «chimères», des jeunes recrutés dans les bidonvilles pour assassiner ou terroriser opposants et journalistes.
Le mécontentement est partout
C'est l’un de ces gangs à la solde de la présidence, l'armée cannibale qui a retourné ses armes contre lui après l'assassinat de son chef en septembre dernier.
Le Front de résistance de l'Artibonite qui tente de prendre le contrôle de la partie nord du pays est composé des membres de l'armée cannibale soutenu par la population et par d'autres groupes de résistance de la région. Les rebelles ne seraient pas plus de deux cents mais Jean-Bertrand Aristide aura du mal à mater cette rébellion car le mécontentement est partout.
La plate-forme d'opposition appelle les Haïtiens à manifester dimanche pour réclamer son départ.
La crise politique est ouverte depuis la dernière élection de Jean-Bertrand Aristide à la présidence. Son soutien populaire n'a cessé de s'éroder en raison des méthodes qu'il a employées pour se maintenir au pouvoir. Jean-Bertrand Aristide a utilisé les «chimères», des jeunes recrutés dans les bidonvilles pour assassiner ou terroriser opposants et journalistes.
Le mécontentement est partout
C'est l’un de ces gangs à la solde de la présidence, l'armée cannibale qui a retourné ses armes contre lui après l'assassinat de son chef en septembre dernier.
Le Front de résistance de l'Artibonite qui tente de prendre le contrôle de la partie nord du pays est composé des membres de l'armée cannibale soutenu par la population et par d'autres groupes de résistance de la région. Les rebelles ne seraient pas plus de deux cents mais Jean-Bertrand Aristide aura du mal à mater cette rébellion car le mécontentement est partout.
La plate-forme d'opposition appelle les Haïtiens à manifester dimanche pour réclamer son départ.
par Béatrice Leveillé
Article publié le 08/02/2004