Culture
«Parures de tête», la coiffure faite sculpture
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
La chevelure comme identité culturelle
Des constructions capillaires spectaculaires nécessitant quelquefois cinq jours d’élaboration, une coiffure très sophistiquée renseignait déjà sur le rang social. Christine Falgueyrettes-Leveau rappelle que «de tous temps en Afrique, les rois, les chefs et les membres de la cour se sont distingués par la particularité et la profusion de leurs parures ostentatoires». Mais au-delà des codes qui renvoient à des signes d’appartenance à tel ou tel rang social, les modes circulent d’un groupe ethnique à l’autre, d’un pays à l’autre : «Il n’est pas rare de constater qu’une coiffure particulière constituait l’apanage d’un seul groupe ethnique (…) maintenant, son origine pouvait se perdre dans la nuit des temps».
Quant aux modes, elles peuvent également vivre ce que vivent les modes, c’est-à-dire disparaître et renaître et évoluer de façon capricieuse. «Pendant l’époque coloniale, les coiffures à la mode européenne firent leur apparition (…) après l’indépendance, les salons de coiffure prospérèrent, faisant alors concurrence à la coiffeuse traditionnelle. Des coiffures «black» innovantes en provenance des Etats-Unis firent grande impression sur la jeunesse citadine (…) puis ces dernières années, ce sont les rastas des Caraïbes avec leurs «locks» et leurs «dreads» qui ont enflammé l’imagination des jeunes générations». Crânes rasés, chevelures affectées ou non, quoiqu’il en soit la relation à la coiffure reste liée à une volonté d’afficher une appartenance à un groupe, «oser reconnaître et vivre avec ses origines africaines» pour les uns, sympathie et identification pour les autres gagnés par l’idéologie rastafari soutenue par la musique reggae : «Ces modes ont séduit des occidentaux et commencent à toucher l’Asie. Aujourd’hui des hommes et des femmes apparentés ou non à l’Afrique (…) vivent leur rapport avec leurs cheveux en pleine fantaisie et en pleine liberté. Demeure néanmoins le désir de façonner, coûte que coûte, la chevelure et donc l’apparence, pour atteindre un idéal».
Parures de têtes
Musée Dapper, jusqu’au 11 juillet 2004
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
Prestigieuses, subtiles et sophistiquées, les coiffures africaines rivalisent de beauté et sont extrêmement codifiées. Christiane Falgayrettes - Leveau, commissaire de l’exposition, rappelle que la «tête et donc tout ce qui la touche, est au cœur de rituels extrêmement complexes qui relient les humains à un panthéon de divinités» (…) «la tête se doit d’être parée avec emphase pour signifier le prestige, la dimension sacrée, de celui qui se trouve au cœur de l’univers, car son image révèle un être d’exception» L’ornementation de la tête est donc une préoccupation chargée de sens: «chaque être entretient une relation intime, forte avec sa chevelure: elle révèle son statut social, son rôle politique ou spirituel, et enfin son âge et sa situation matrimoniale».
La chevelure comme identité culturelle
Des constructions capillaires spectaculaires nécessitant quelquefois cinq jours d’élaboration, une coiffure très sophistiquée renseignait déjà sur le rang social. Christine Falgueyrettes-Leveau rappelle que «de tous temps en Afrique, les rois, les chefs et les membres de la cour se sont distingués par la particularité et la profusion de leurs parures ostentatoires». Mais au-delà des codes qui renvoient à des signes d’appartenance à tel ou tel rang social, les modes circulent d’un groupe ethnique à l’autre, d’un pays à l’autre : «Il n’est pas rare de constater qu’une coiffure particulière constituait l’apanage d’un seul groupe ethnique (…) maintenant, son origine pouvait se perdre dans la nuit des temps».
Quant aux modes, elles peuvent également vivre ce que vivent les modes, c’est-à-dire disparaître et renaître et évoluer de façon capricieuse. «Pendant l’époque coloniale, les coiffures à la mode européenne firent leur apparition (…) après l’indépendance, les salons de coiffure prospérèrent, faisant alors concurrence à la coiffeuse traditionnelle. Des coiffures «black» innovantes en provenance des Etats-Unis firent grande impression sur la jeunesse citadine (…) puis ces dernières années, ce sont les rastas des Caraïbes avec leurs «locks» et leurs «dreads» qui ont enflammé l’imagination des jeunes générations». Crânes rasés, chevelures affectées ou non, quoiqu’il en soit la relation à la coiffure reste liée à une volonté d’afficher une appartenance à un groupe, «oser reconnaître et vivre avec ses origines africaines» pour les uns, sympathie et identification pour les autres gagnés par l’idéologie rastafari soutenue par la musique reggae : «Ces modes ont séduit des occidentaux et commencent à toucher l’Asie. Aujourd’hui des hommes et des femmes apparentés ou non à l’Afrique (…) vivent leur rapport avec leurs cheveux en pleine fantaisie et en pleine liberté. Demeure néanmoins le désir de façonner, coûte que coûte, la chevelure et donc l’apparence, pour atteindre un idéal».
Parures de têtes
Musée Dapper, jusqu’au 11 juillet 2004
par Dominique Raizon
Article publié le 19/03/2004