Irak
L’otage britannique exécuté
(Photo: AFP)
L'Irak devait être le dernier contrat de Kenneth Bigley...A 62 ans, l'ingénieur britannique originaire de Liverpool préparait sa retraite qu'il souhaitait prendre en Thaïlande, le pays de sa seconde épouse. Il travaillait pour une entreprise américaine de construction basée dans le Golfe et au cours de sa carrière, il avait déjà été expatrié au Koweït, à Dubaï et à Oman.
Kenneth Bigley avait été enlevé le 16 septembre en même temps que deux ingénieurs américains qui partageait avec lui, une villa dans le quartier al-Mansour, une banlieue résidentielle de Baghdad. Ces compagnons d'infortunes avaient été rapidement décapités par le groupe Tawhid wal Djihad qui avaient revendiqué leur enlèvement et exigeaient la libération des femmes irakiennes détenues par l'armée américaine.
Un court sursisL’otage britannique avait bénéficié d'un court sursis, probablement en raison de l'engagement de la communauté musulmane britannique dans la campagne pour sa libération. Le colonel Kadhafi avait également appelé à sa libération à la demande de sa famille.
Dès l’annonce de sa mort, le conseil des musulmans de Grande-Bretagne s’est dit «horrifié et profondément attristé par le meurtre de sang froid» de l’otage. Les autorités britanniques n’avaient toujours pas réagi en début de soirée.
par Farida Ayari
Article publié le 08/10/2004 Dernière mise à jour le 08/10/2004 à 16:45 TU