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Constitution européenne

Les militants du PS voteront le 1er décembre

François Hollande, premier secrétaire du PS, à l'issue du Conseil national du parti, tenu ce samedi 9 octobre. 

		(Photo: AFP)
François Hollande, premier secrétaire du PS, à l'issue du Conseil national du parti, tenu ce samedi 9 octobre.
(Photo: AFP)
Le Parti socialiste français s'est réuni samedi en conseil national pour préparer son référendum sur la Constitution européenne, qui divise autant sa direction que ses rangs. Ses militants se prononceront sur le sujet le 1er décembre prochain puisque les modalités de scrutin ont été approuvées à l’unanimité. Les Français ont, pour leur part, rendez-vous l’année prochaine décider par référendum s’ils acceptent ou non ce texte.

Cela faisait longtemps qu'un conseil national du Parti socialiste n'avait connu une telle affluence. Son ban et son arrière-ban étaient en effet présents pour assister à cette réunion, principalement consacrée au référendum interne sur le projet de Constitution européenne : une première de son histoire.

Les modalités du scrutin, votées à l'unanimité, étaient déjà connues : le scrutin aura donc lieu le 1er décembre prochain, entre 18 et 22 heures. D'ici là, le texte de cette Constitution sera envoyé à tous les militants et des débats seront organisés dans chaque fédération. Pour ce mois et demi de campagne, les partisans du «oui» comme ceux du «non» disposeront d'une enveloppe de 15 000 euros.

Discipline et francs-tireurs

Même si personne n'a rien trouvé à redire à ces modalités, l’atmosphère a néanmoins été extrêmement tendue. Chaque camp s'est exprimé pendant plus d'1 heure pour défendre ses positions, donnant du même coup le «top départ» officiel d'une campagne déjà lancée dans la réalité depuis quelques semaines.

Quelque soit le résultat de ce scrutin interne, les partisans des deux camps ont promis qu’ils s'aligneront sur le choix des militants. Des promesses qui font fi de quelques francs-tireurs qui, comme l’ancienne ministre de la Justice Elisabeth Guigou, entendent bien rester fidèles à leurs convictions. La discipline du parti risque donc d'être malmenée, ce qui n'arrange guère les principaux protagonistes, à commencer par le secrétaire général du parti, François Hollande, partisan du «oui» et de l’ancien Premier ministre Laurent Fabius, l’homme à l’origine du débat et qui est partisan du «non».

par Aude  Leroy

Article publié le 09/10/2004 Dernière mise à jour le 09/10/2004 à 17:31 TU