Union européenne
Barroso soutient Buttiglione
(Photo: AFP)
Les excuses de Rocco Buttiglione seront arrivées bien tard...T rop tard en tout cas pour désamorcer la crise ouverte par ses propos sur l'homosexualité et la famille et qui risquent aujourd'hui de faire chuter la nouvelle commission avant meme qu'elle entre en fonction.
La formule d'apaisement proposée par José Durão Barroso ne satisfait ni les libéraux ni les partis de gauche qui réclament plus qu'un simple allégement des fonctions de Rocco Buttiglione. Le président de la Commission a en effet annoncé qu'il se chargerait lui-même des questions de libertés individuelles et de respect des droits.
L’hésitation des libérauxFort de cette annonce, il se dit confiant du soutien d une majorité claire parmi les eurodéputés toute en faisant l'économie d'un remaniement de sa commission pourtant réclamée par la majorité du Parlement. « Inacceptable » disent les Verts et les socialistes qui voteront contre à moins d'un revirement complet de José Durão Barroso.
Reste le vote des libéraux, qui vont se retrouver dans la position de faiseurs de rois. S'ils ne veulent pas de ce commissaire à ce poste, ils hésitent a faire tomber une commission qui n'aura jamais été aussi libérale, avec huit commissaires dans leur mouvance. Ils se donnent jusqu'à lundi pour joindre la fronde ou sauver Barroso.
par Dominique de Courcelles
Article publié le 22/10/2004 Dernière mise à jour le 22/10/2004 à 09:31 TU