Proche-Orient
Test municipal à Gaza
90 000 électeurs sont attendus.
(Photo : AFP)
Ces élections ne se déroulent pas dans les principales villes de la bande de Gaza. Elles sont toutefois importantes au moins à deux titres. D'abord, ce sont les premières jamais organisée depuis 1967, auxquelles le Hamas participe.
Le mouvement extrémiste palestinien avait boycotté les élections présidentielles le 9 janvier dernier. En revanche, il a l'intention de participer massivement aux élections législatives dans quelques mois. Autrement dit, le Hamas prépare son entrée dans la vie politique parlementaire.
Au total, plus de 90 000 électeurs iront aux urnes dans dix localités–entre autres– pour se prononcer sur la reconstruction des maisons détruite par l'armée israélienne ou le versement de compensations.
Hamas et Jihad maîtres des lieux
Quatre cent quatre-vingt-quatorze candidats sont en lice, dont plusieurs sous l'étiquette des indépendants, mais pas de mystère : le Hamas et le Jihad islamique sont maîtres des lieux. Leurs candidats devraient remporter la majorité des 118 sièges de conseillers municipaux.
Le Hamas n'a pratiquement qu'un slogan : combattre la corruption. Le Jihad islamique, quant à lui, brigue des postes dans quatre des circonscriptions et axe sa campagne sur la reconstruction des maisons détruites par l'armée israélienne et la nécessité d'obtenir des compensations.
Pas de véritable mystère donc ; tout au plus, les résultats devraient permettre de mesurer quels progrès légers le Fatah du président Mahmoud Abbas aura éventuellement enregistrés depuis qu'il est élu.
par Toufik Benaichouche
Article publié le 27/01/2005 Dernière mise à jour le 27/01/2005 à 12:34 TU