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Côte d’Ivoire

Abidjan cherche à attirer les investisseurs

Tous les secteurs d'activité de la Côte d'Ivoire sont touchés, surtout le secteur du cacao dont le pays est le premier producteur mondial.

(Photo: AFP)
Tous les secteurs d'activité de la Côte d'Ivoire sont touchés, surtout le secteur du cacao dont le pays est le premier producteur mondial.
(Photo: AFP)
Le gouvernement ivoirien veut rassurer les investisseurs, après les événements de 2004. Une rencontre internationale se tient ce mercredi à Abidjan destinée à relancer l'économie en Côte d'Ivoire, en tablant sur un retour à une situation politique normalisée.

Le centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, organisme gouvernemental, a placé la réunion d'Abidjan sous le signe de la relance économique «post-conflit». Opération de charme à destination des investisseurs ivoiriens et étrangers.

Après les événements violents de novembre 2004 plus de 8000 Français et plusieurs centaines d'étrangers d'autres nationalités avaient fui la Côte d'Ivoire. L'appel du président Gbagbo aux entrepreneurs français afin qu'ils reviennent, sans garantie suffisante quant à la sécurité, n'avait guère été suivi d'effet.

Signes de redémarrage

Depuis le mois de mars l'économie ivoirienne semble marquer des signes de redémarrage. Toutes les entreprises ne sont cependant pas logées à la même enseigne. Les filiales des grands groupes français implantés en Côte d'Ivoire connaissent un retour progressif à la normale. Ce n'est pas le cas des petites et moyennes entreprises. Les patrons de PME estiment que les conditions politiques d'une relance économique ne seront pas réunies avant la tenue d'élections, fin octobre, et à condition qu'elles se déroulent bien.

Par ailleurs, faute d'indemnisation des dommages subis, beaucoup d'entre eux n'ont pas les moyens financiers d'une réinstallation en Côte d'Ivoire.

par Francine  Quentin

Article publié le 04/05/2005 Dernière mise à jour le 04/05/2005 à 16:35 TU