Constitution européenne
L’ultime appel de Chirac pour le «oui»
(Photo : AFP)
L'allocution de Jacques Chirac, qualifiée d'allocution de la dernière chance, n'aura pas apporté de nouveauté dans le débat qui fait rage autour de la constitution européenne.
Ne vous trompez pas de scrutin a répété le président, la constitution n'est ni de gauche ni de droite. Un énième rappel à la responsabilité des Français suivi d' une nouvelle mise en garde contre les effets dramatiques d'un vote négatif.
Vingt pour cent des Français n’ont pas fait leur choix
Les partisans du « oui » ont trouvé le chef de l'État convaincant, déterminé et juste. Les partisans du « non » l'ont trouvé terne et consternant. L'objectif prioritaire de cette troisième intervention présidentielle était pourtant de toucher les indécis, ces 20 % de Français qui n'ont toujours pas fait leur choix et qui feront peut être basculer le scrutin dimanche.
Pour les convaincre, Jacques Chirac n'a pas trouvé d'argument-choc, de symbole fort. Le chef de l'État s'est montré pédagogique, clair et déterminé. Néanmoins, rien de spécial ne s'est dégagé de ce plaidoyer pro-constitution.
Un peu comme si Jacques Chirac, européen de raison, n'arrivait pas sur ce sujet à parler avec le cœur.
par Isabelle Chenu
Article publié le 27/05/2005 Dernière mise à jour le 27/05/2005 à 13:35 TU