Territoires palestiniens
Gaza sous haute tension
(Photo: AFP)
Depuis la reprise des violences entre factions palestiniennes jeudi soir, les moments d'accalmie sont de courte durée. On signale des échanges de tirs à l'arme légère, mais aussi au lance-roquette et au mortier. Les cible sont parfois symboliques. Ainsi, ce dimanche, la maison d'un garde du corps de Mohammed Dahlan a été endommagée par une bombe. Mohammed Dahlan étant l'homme fort du Fatah dans la bande de Gaza.
Il s'agit des violences interpalestiniennes les plus meurtrières depuis la victoire électorale du Hamas aux législatives, il y a tout juste un an. Et des voix s'élèvent pour demander le retour au calme. L'Arabie saoudite a appelé dimanche les Palestiniens à cesser leurs affrontements meurtriers dans les territoires et leur a proposé de se réunir «d'urgence» à la Mecque.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui réunit six monarchies arabes, dont l'Arabie Saoudite, le Koweït ou en encore le Qatar, appelle les belligérants à mettre fin à «l'effusion de sang palestinien». Le CCG exhorte le Hamas et le Fatah à reprendre les négociations pour parvenir à la formation d'un gouvernement d'union nationale. Même teneur dans les appels lancés hier par la Ligue arabe ou, encore, par l'OCI, l'Organisation de la conférence islamique. Enfin, le pape Benoît XVI a évoqué ces violences interpalestiniennes, ce dimanche, en souhaitant qu'elles prennent fin au plus vite.
par Nicolas Falez
Article publié le 28/01/2007 Dernière mise à jour le 28/01/2007 à 16:53 TU