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Sommet du G8

L'aide au développement en débat

Le dernier jour du sommet du G8 à Heiligendamm est principalement consacrée au dialogue avec l'Afrique et les pays émergents. Ce matin, les pays africains ont pu s'entretenir avec les 8 chefs d'Etats.

Les dirigeants du G8 ont promis une aide de 60 milliards de dollars pour lutter contre le sida, la malaria et la tuberculose en Afrique. 

		(Photo : AFP)
Les dirigeants du G8 ont promis une aide de 60 milliards de dollars pour lutter contre le sida, la malaria et la tuberculose en Afrique.
(Photo : AFP)

Ils sont là pour parler aide au développement. Après le réchauffement climatique, c'est en effet, l'autre grande priorité de ce G8. Pour l’heure, les huit chefs d'Etat semblent loin d'un accord. En effet, certains ont déjà annoncé qu'ils n'acceptaient plus d'objectifs chiffrés sur cette question. Selon les experts, il s'agirait du Canada, de l'Italie et du Japon. Trois pays qui ne sont pas vraiment de bons élèves en matière d'aide au développement.

En 2005, en effet, lors du sommet de Gleneagles, les pays les plus riches de la planète avaient promis de doubler leur aide, soit 50 milliards de dollars par an à partir de 2010, dont 25 milliards pour l'Afrique. Et aujourd'hui, on est encore très loin du compte. Par ailleurs, la chancelière allemande aurait bien besoin d'un franc succès dans ce dossier. Pour l'instant, elle n'a pas réussi à imposer une plus grande transparence des fonds spéculatifs à hauts risques. Et surtout elle a dû réviser en forte baisse ses ambitions au sujet de la lutte contre le réchauffement climatique, un problème dont souffrent d'ailleurs au premier chef les pays pauvres.

Ce matin, plusieurs sources allemandes annonçaient un programme de 60 milliards de dollars à destination de l'Afrique et de l'Europe orientale, pour lutter contre le sida, la malaria ou la tuberculose. Un chiffre confirmé depuis par le gouvernement allemand. Les explications de notre envoyée spéciale, Edith Bouvier.

 Pour le moment, les associations de malades semblent rassurées, même si on est encore loin des promesses faites, en 2005, d'un accès universel aux traitements. Selon les chiffres de l'Onu, sans l'aide financière des pays industrialisés, le continent noir n'a aucune chance de mettre en oeuvre «les objectifs du Millénaire», qui visent à réduire l'extrême pauvreté de moitié d'ici à 2015.

Avec notre envoyée spéciale à Heiligendamm, Edith Bouvier.



Article publié le 08/06/2007 Dernière mise à jour le 08/06/2007 à 07:49 TU