Article publié le 04/12/2007 Dernière mise à jour le 04/12/2007 à 05:09 TU
Avec notre correspondant à Caracas, François Meurisse
Depuis la victoire du non, nombre de voix se sont élevées, chez les
vainqueurs, pour réclamer la réconciliation nationale
C’est ainsi le cas du jeune maire du quartier aisé de Chacao à Caracas
qui a lancé: « les divisions et les fractures dans le pays, c’est fini»
Stalin Gonzalez, l’un des leaders du mouvement étudiant à l’avant-garde
de la contestation de la reforme ces dernières semaines, a lui aussi
appelé à l’union de tous, et a applaudi « la tentative du président
Chavez » de reconnaitre ses adversaires.
Mais toutes ces belles phrases, déjà prononcées à l’occasion des
scrutins précédents, pourraient bien rester lettre morte, car chavistes
et opposition traditionnelle semblent avoir besoin de se haïr pour
mobiliser leurs troupes.
Ce n’est pas pourtant le cas de deux dissidents du chavisme, qui ont rejoint le camp du non
Ismael García d’abord, député du petit parti de gauche modérée Podemos, s’est ainsi affirmé comme un représentant solide de l’aile
anti-autoritaire de la « révolution bolivarienne ».
Enfin le général Raul Baduel, ex-compagnon d’armes, ex-ministre de la
défense et ex-ami de Chavez, semble être un des mieux placés pour
incarner une opposition rénovée.
Il a d’ailleurs annoncé ce lundi que dans les prochains jours, il
présenterait son programme, chose inédite dans l’antichavisme, en
général en panne de projet politique concret.
A écouter
« Pour la Maison Blanche, le rejet de la réforme est de bon augure pour la démocratie au Venezuela... »
04/12/2007 par Donaig Ledu
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