Article publié le 02/01/2008 Dernière mise à jour le 02/01/2008 à 18:56 TU
Avec notre correspondante
Le président Mwai Kibaki a demandé à tous les dirigeants des partis à se rencontrer le plus rapidement possible, pour appeler publiquement au calme. Mais dans le même temps, le porte-parole du gouvernement, Alfred Mutua, accusait à mots couverts les partisans de Raila Odinga, candidat officiellement battu aux élections, d’instrumentaliser les tensions ethniques pour faire monter la tension.
Si des discussions, non publiques, ont bien lieu, les deux camps semblent maintenir des positions très tranchées. Raila Odinga compte toujours organiser jeudi une marche pacifique à Nairobi pour contester les résultats du scrutin.
Parallèlement, les réactions de la communauté internationale se multiplient. La Grande-Bretagne appelle à un processus de réconciliation nationale par le biais de l’Union africaine et du Commonwealth. « Je voudrais voir le peuple discuter et une réconciliation, une unité se profiler dans le pays », a déclaré Ahmed Tejan Kabbah, le chef de la mission d’observation du CW.
Dans une conférence de presse lundi, Raila Odinga avait déclaré qu’il ne rencontrerait Mwai Kibaki que si celui-ci acceptait de se retirer. Selon le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Samuel Kivuitu, il appartient au président réélu de mettre fin aux violences qui ont marqué le pays depuis 3 jours.
02/01/2008 à 03:56 TU