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Liban

Mission délicate pour Amr Moussa

Article publié le 07/01/2008 Dernière mise à jour le 07/01/2008 à 04:54 TU

Le 6 janvier, au Caire: le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem (g), et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa (d), à l'issue de la réunion extraordinaire sur la crise libanaise.(Photo : Reuters)

Le 6 janvier, au Caire: le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem (g), et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa (d), à l'issue de la réunion extraordinaire sur la crise libanaise.
(Photo : Reuters)

Le président de la Ligue arabe, Amr Moussa va se rendre au Liban dans les 48 heures. Il doit y présenter le plan établi ce week-end par l'organisation panarabe pour l'élection d'un président libanais. Un plan plutôt bien accueilli dans le pays. L'élection présidentielle a était annulée onze fois et le Liban est sans chef d’Etat depuis plus d’un mois. Le nom du général Michel Sleimane pour ce poste fait consensus au sein de la majorité et de l'opposition mais les deux camps continuent à se disputer sur un amendement nécessaire à son élection.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

C’est à Amr Moussa qu’incombe la délicate mission de convaincre les parties libanaises d’accepter le plan de la Ligue arabe. Le secrétaire général de l’organisation doit en effet se rendre incessamment à Beyrouth, où il rencontrera les représentants de la majorité parlementaire et de l’opposition. Ce sont surtout ces derniers et notamment le Hezbollah qu’il faudra convaincre, estiment les experts au Caire.

Même si la Syrie, grand allié de l’opposition a accepté le projet de la Ligue, ce dernier contient des zones d’ombre qu’il faudra éclaircir lors du voyage d’Amr Moussa.

La question la plus sensible reste celle de la création d’un gouvernement d’union nationale. La résolution de la Ligue parle d’un gouvernement où aucune des deux parties ne pourra dicter sa volonté sans l’aval de l’autre.

Elle ne précise pas comment seront partagés les postes gouvernementaux, un détail essentiel pour l’opposition et qui pourrait, une fois de plus, bloquer le processus pour l’élection d'un président.

Réactions des partis libanais à la présentation du projet

« Le chef chrétien de l'opposition, Michel Aoun, s'est montré prudent. Selon lui, la forme du projet a été bien travaillé au détriment de certaines questions de fond. »

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07/01/2008 par Paul Khalifeh