par RFI
Article publié le 13/01/2008 Dernière mise à jour le 13/01/2008 à 18:01 TU
L'opposition juge la réélection du président sortant frauduleuse malgré l'avis favorable de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Convaincus que l'OSCE soutient des élections truquées, les 50 000 manifestants demandaient un deuxième tour.
Cette manifestation ne suffira pas à empêcher l'investiture du président mais c'est un mauvais départ pour Mikheïl Saakachvili. Les manifestants sont aussi nombreux qu'au premier jour du mouvement de protestation qui avait entraîné l'organisation de ces élections anticipées. En novembre, des milliers de Géorgiens étaient descendus dans la rue pour exiger sa démission.
Le moindre dérapage du gouvernement peut raviver la colère des Géorgiens exaspérés par la corruption et les dérives mafieuses du précédent gouvernement. Maintenir la stabilité de pays devrait être la toute première priorité du président Saakachvili.
Des élections législatives doivent avoir lieu au printemps. L’opposition qui avait formé une coalition hétéroclite pour participer à la présidentielle - un regroupement de formations plus ou moins radicales - doit désormais montrer sa capacité à se consolider.
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