Article publié le 07/02/2008 Dernière mise à jour le 07/02/2008 à 05:42 TU
Avec notre correspondant à Alger
Le bâtiment du HCR, dans le quartier d'Hydra à Alger, en partie détruit par l'explosion, qui a aussi touché le siège du PNUD. Les deux attentats ont fait 41 morts et plusieurs dizaines de blessés.
(Photo : Reuters)
Cette nouvelle survient quelques semaines après l'annonce par le secrétaire général de l’ONU de la création d’une commission d’enquête sur les circonstances de l’attaque contre les représentations des Nations unies à Alger.
Ces arrestations et présentations devant la justice devraient lever toute équivoque. Un informaticien, trois entrepreneurs, un employé d'une société immobilière et un livreur sont impliqués dans ces attentats, selon le ministère de l’Intérieur, qui indique qu’ils auraient succombé à différents types de manipulations appuyés par des intéressements financiers. Selon la même source leur chef, un émir, a été abattu par les forces de l’ordre le 28 janvier dernier dans la région de Boumerdès, à l’est d’Alger : il faisait l’objet de 48 avis de recherches délivrés depuis 1998.
En attendant les procès, le ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni s’est félicité de l’aboutissement des enquêtes. Sans donner de détail, il a laissé entendre que la population y avait participé ; il a en même temps appelé au maintien de la vigilance, pour contrer les méfaits du terrorisme.