Article publié le 26/02/2008 Dernière mise à jour le 26/02/2008 à 14:37 TU
Un projet de résolution durcissant les sanctions contre l'Iran a été déposé la semaine dernière à l'ONU, par la France et la Grande-Bretagne. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sont d'accord sur le contenu du texte, mais le Conseil compte aussi dix membres non-permanents, parmi lesquels la Libye, le Vietnam, l'Indonésie et l'Afrique du Sud qui expriment leurs réticences à l'idée de sanctionner de nouveau Téhéran.
Alors que les discussions s'intensifient pour tenter de convaincre ces pays de voter la résolution, les déclarations se multiplient. Notamment celle de l'ambassadeur britannique auprès de l'Agence internationaIe de l'énergie atomique. Il affirme que les membres de l'Agence ont vu des documents montrant que que l'Iran a mené des travaux en vue de fabriquer l'arme nucléaire après 2003, alors que le rapport des Agences de renseignement américaines affirmait il y a quelques mois que Téhéran avait cessé ses travaux à cette date.
Autre déclaration à noter, celle de l'ambassadeur iranien en France qui a lancé cette mise en garde : l'attitude de Paris dans ce dossier pourrait « priver les entreprises françaises du marché iranien ».