Article publié le 04/03/2008 Dernière mise à jour le 04/03/2008 à 05:54 TU
Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au Conseil des droits de l'homme à Genève.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Faire preuve d’impartialité et agir sans être influencé par des manœuvres politiques telle est la feuille de route dressée par Ban Ki-moon à l’intention du nouveau Conseil des droits de l’homme.
Dans son discours d’ouverture de la session 2008, le secrétaire général de l’ONU a ainsi demandé aux 47 pays membres de s’écarter d’une pratique trop souvent suivi jusqu’ici de toujours cibler les mêmes pays, les mêmes situations tout en négligeant des violations systématiques commises en d’autres coins du monde.
Pour le patron de l’ONU, le Conseil doit échapper aux coalitions politiques de circonstance pour : « à tout moment faire face à toutes les attaques aux droits de l’homme, quel que soit le lieu où elles se produisent ».
Louise Arbour sera plus directe encore, le Haut Commissaire aux droits de l’homme dresse un bilan plutôt sombre de la situation : « des engagements solennels et les textes adoptés trouvent, dira-t-elle, très peu d’échos dans la réalité de celles et ceux qui ont faim et qui ont peur ».
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