Article publié le 11/03/2008 Dernière mise à jour le 11/03/2008 à 04:06 TU
Avec notre correspondant à Islamabad, Eric de La Varène
Plusieurs noms reviennent au milieu des luttes de pouvoirs et des enjeux partisans. Asif Ali Zardari, chef incontesté du PPP, le parti de Benazir Bhutto, souhaiterait installer un proche pour trois mois au poste de Premier ministre, le temps de se faire élire comme député puis devenir à son tour Premier ministre.
Mais pour beaucoup, celui que l’on appelle «Monsieur 10%» à cause des commissions occultes qu’il aurait touchées lorsque sa femme était au pouvoir, n’a pas le talent politique pour conduire aux destinées du Pakistan, surtout au moment où le pays fait face à la violence terroriste et connait une grave récession économique.
D’autres verraient plutôt Amin Fahim, longtemps responsable du parti et véritable homme d’Etat, mais ce dernier n’a pas été convié dimanche à la signature de l’accord historique entre les deux partis qui ont remporté les législatives. Un signe ? Certainement avancent les experts pour lesquels Asif Ali Zardari serait en train de conduire un putsch au sein du PPP afin de mettre sur la touche les cadors.
De son côté, Nawaz Sharif responsable de l’autre parti victorieux aux législatives compte les points.
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