par Laurent Correau
Article publié le 12/03/2008 Dernière mise à jour le 12/03/2008 à 06:01 TU
Le chef Ouaddaïen, Adouma Hassabalah, est l'un des chefs de file de cette scission.
(Photo : L. Correau / RFI)
Depuis sa défaite à Ndjamena le 3 février dernier, la rébellion tchadienne se divise sur les questions de leadership. Une commission interne chargée de trouver une solution de compromis pour la désignation d'un chef unique ayant échoué, les autorités soudanaises ont tranché le litige.
Selon nos informations, ce sont ces autorités soudanaises qui ont décidé de la répartition des postes au sein de la nouvelle « alliance nationale » officiellement créée le 25 février. Mahamat Nouri de l'UFDD prend alors la direction du mouvement. Le chef du RFC Timane Erdimi refuse, lui, de prendre le poste de vice-président qui lui est proposé. « L'alliance nationale » se fait sans lui. La coalition militaire qui avait attaqué Ndjamena début février a vécu.
Une nouvelle scission a été officialisée hier au sein de la rébellion. Des dissidents de l'UFDD et du RFC ont annoncé à RFI la création d'un nouveau mouvement : l'UFCD, l'Union des forces pour le changement et la démocratie. Ils disent contester l'autorité de Nouri et de Timane. Ils disent également refuser l'imposition de Mahamat Nouri par les Soudanais. Parmi eux, on trouve notamment le premier vice-président de l'UFDD, le chef Ouaddaïen Adouma Hassabalah.
Un responsable de l'UFDD, minimise la portée de ce départ. « Les combattants les plus expérimentés, affirme ce responsable, sont restés avec nous ».
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