Article publié le 17/03/2008 Dernière mise à jour le 17/03/2008 à 20:28 TU
Avec notre correspondant à New York, Pierre-Yves Dugua
La FED a réduit dimanche soir en urgence son taux de l’escompte d’un quart de point à 3,25%, elle a aussi décidé d’être le prêteur de dernier ressort des grandes banques d’investissements américaines et non plus seulement d’établissement de dépôts.
Ces mesures sans précédent, illustrent les efforts spectaculaires de la banque centrale américaine pour ramener la confiance sur les marchés de crédits. L’annonce d’un nouveau régime d’injection des liquidités est également intervenue après l’échec de la FED ces derniers jours à rétablir le fonctionnement normal des marchés obligataires privés.
Dans ce contexte, le dollar plonge, l’or et le pétrole s’envolent et la solidité des grands courtiers de Wall Street est remise en question.
Bear Stearns, une banque d’investissement employant 14 000 personnes a été sauvée de justesse de la faillite vendredi par la FED ; le numéro 5 de Wall Street, à cours de liquidités, abandonné de ses client et prêteurs, n’a eu d’autre choix que de se faire racheter, hier soir, à un prix dérisoire de 2 dollars par action par la banque JPMorgan Chase. Jeudi à la clôture, l’action de Bear Stearns valait encore 57 dollars.
« Le dollar est tombé à son plus bas niveau au Japon depuis 13 ans. La baisse des taux de la FED signifie que les grandes banques américaines pourraient faire faillite en 1 journée. Les investisseurs japonais sont paniqués... »
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01/03/2008 à 02:34 TU