Otan

Les défis du sommet de Bucarest

Article publié le 02/04/2008 Dernière mise à jour le 02/04/2008 à 10:03 TU

Le sommet de l'Otan s'ouvre ce mercredi à Bucarest, en Roumanie. La situation en Afghanistan, la question de l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l’Alliance atlantique, et la possible réintégration de la France au commandement de l'Otan sont parmi les dossiers évoqués.

Ouverture du sommet de l'Otan sur fond de divisions autour des candidatures de l'Ukraine et de la Géorgie, soutenues par les Etats-Unis.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyé spécial à Bucarest

La première préoccupation des dirigeants de l’Otan c’est la situation en Afghanistan où attentats, embuscades et exactions continuent à saper le quotidien de reconstruction d’un pays et d’un Etat.

L’Alliance atlantique estime indispensable d’y envoyer des troupes supplémentaires en nombre sur fond de peu glorieuse querelle entre membres de l’Otan sur le fait de savoir qui en fait moins que les autres.

Il sera également question de l’élargissement de l’Otan à de nouveaux Etats, en l’occurrence à la Croatie, à l’Albanie et à la Macédoine. Pour ce dernier cas, la Grèce menace de bloquer l’adhésion tant que ce pays continue à s’appeler de la même façon que la province grecque voisine.

Adhésion sur fond de polémique

Plus lointain et plus sujet à polémique, l’Ukraine et la Géorgie se verraient bien aussi entrer dans l’Alliance atlantique, ce qui divise profondément l’Otan entre Washington et les membres en Europe centrale et orientale qui sont favorables d’une part et d’autre part, les Européens de l’ouest qui jugent dangereuses ou au moins prématurés toutes initiatives qui iraient dans ce sens.

Enfin, ce sommet sera l’occasion pour Nicolas Sarkozy d’amorcer un retour sous conditions de la France dans le commandement militaire intégré qu’elle avait quitté il y a 41 ans.