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Mali

Face-à-face entre gouvernement et rebelles maliens à Tripoli

Article publié le 02/04/2008 Dernière mise à jour le 02/04/2008 à 05:57 TU

Les hommes du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga ont repris les combats le 20 mars dernier, prenant en otage une trentaine de militaires, dont 4, blessés, ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge jeudi dernier. Les négociations visant à ramener le calme dans le nord du Mali se poursuivent à Tripoli. Mais les discussions directes entre le gouvernement et les rebelles touaregs pourraient débuter dès aujourd'hui.

Le Mali.(Carte : S. Borelva et F. Achache / RFI)

Le Mali.
(Carte : S. Borelva et F. Achache / RFI)

Depuis une semaine, les contacts se font de manières indirectes par l’entremise de la médiation libyenne qui discute séparément avec les émissaires des rebelles et du gouvernement malien.

Selon des sources maliennes et libyennes, les deux délégations devraient se rencontrer ce mercredi pour la première fois en face-à-face.

Hier, le guide de la révolution est rentré de Syrie où il participait au sommet de la Ligue arabe et les derniers réglages pour de véritables négociations ont été effectués dans la soirée.

Exaspérations face à la violence armée

L’objectif, explique une source proche des discussions, est d’obtenir un cessez-le-feu définitif ainsi qu’une remise sur les rails de l’accord d’Alger de juillet 2006 qui avait mis fin au combat avec les mouvements armés touareg. 

Il s’agit aussi d’aboutir à la libération des militaires toujours entre les mains des hommes d’Ibrahim Ag Bahanga.

A Bamako, en tout cas, la presse suit de près ces discussions. Dans une longue analyse le quotidien l’Essor, s’inquiétait hier pour l’avenir du nord du pays, tandis que d’autres journaux, comme l’Indépendant ou l’Aube exprimaient carrément leurs exaspérations face à la violence armée.