par RFI
Article publié le 03/04/2008 Dernière mise à jour le 03/04/2008 à 09:48 TU
C'est la contre-proposition des syndicats italiens qui a tout fait basculer. Air France-KLM tenait à obtenir leur accord, et ne l'a pas obtenu. Le plan de restructuration proposé par Air France prévoyait l'abandon de l'activité cargo et d'une partie de la maintenance, soit la suppression de 2 100 emplois. Les syndicats réclament, eux, le maintien de l'intégralité des activités de la compagnie.
Pour Jean-Cyril Spinetta, le président d'Air France-KLM, cette contre-proposition est « incompatible avec l'objectif d'un retour rapide à la rentabilité ». La proposition a donc été rejetée, et les négociations rompues.
Dans la foulée, le président d'Alitalia, Maurizio Prato, a posé sa démission. Il avait été nommé par le gouvernement italien l'été dernier dans le seul but de trouver un acquéreur à la compagnie italienne.
Même si Jean-Cyril Spinetta assure « continuer de croire » dans le projet de fusion, les discussions semblent à présent être dans l'impasse. Sans repreneur, Alitalia est condamnée à la faillite. Un conseil d'administration d'Alitalia se réunira ce jeudi afin, selon un communiqué, de « prendre les décisions opportunes ».
« La crainte numéro un est celle du placement d’Alitalia sous administration extraordinaire. »
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« En dehors de la "solution italienne" promise par Berlusconi, qui assurerait sa victoire aux prochaines élections, tout laisse supposer que la seule issue pour Alitalia est le placement sous administration extraordinaire, et donc une restructuration bien plus douloureuse que le rachat par Air France-KLM...»
03/04/2008 par ANNE Le Nir
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