Article publié le 14/04/2008 Dernière mise à jour le 15/04/2008 à 04:41 TU
Certes, la victoire de Silvio Berlusconi est nette, mais ce n'est pas un plébiscite. Car pour son premier scrutin national, Walter Veltroni, avec son nouveau Parti démocrate débarrassé des petites formations de gauche extrémistes, a remporté un succès très honorable.
D'ailleurs, l'élément fondamental qui se dégage de ce scrutin est que l'Italie s'oriente vers un système de deux grands partis, un peu comme en France avec l'UMP et le Parti socialiste.
Il s'agit d'un espoir concret pour que majorité et opposition cessent de se chamailler comme des enfants gâtés et mènent de concert des réformes absolument vitales pour la relance économique et sociale du pays.
« Ce qui a le mieux fonctionné, c'est la façon dont s'est présenté Silvio Berlusconi. »
Cependant, il convient aussi de noter que la Ligue du Nord gagne, quant à elle, du terrain. Partenaire de Silvio Berlusconi, le parti séparatiste anti-immigrés et anti-européen serait sur le point d'obtenir jusqu'à 8% ou 9% du vote national, contre 4,5% en 2006.
«Le boom de la Ligue du Nord s'explique par le manque de confiance des entrepreneurs à la politique romaine. »
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«Pendant la campagne, Silvio Berlusconi a promis une réduction des impôts, des aides aux familles et davantage de sécurité ; des promesses somme toute modestes et inhabituelles. »
14/04/2008 par François Cardona