par RFI
Article publié le 22/04/2008 Dernière mise à jour le 22/04/2008 à 10:49 TU
Le gouvernement italien va donc devoir trouver une autre solution pour sauver sa compagnie qui perd actuellement un million d'euros par jour. Plusieurs possibilités sont évoquées mais aucune ne semble vraiment viable. Les banques du pays par exemple pourraient tenter de voler au secours d'Alitalia avec un plan de recapitalisation. Reste aussi la possibilité d'un rapprochement avec la compagnie russe Aeroflot. Mais rien ne dit qu'Aeroflot souhaite s'allier à un partenaire aussi fragile qu'Alitalia.
En attendant, le gouvernement italien sortant devrait convoquer un conseil des ministres dans la journée. Objectif : discuter d'un nouveau crédit destiné à maintenir la compagnie en vol jusqu'à ce que son sort soit fixé. Jusqu'à aujourd'hui, Rome assurait qu'un nouveau prêt ne serait accordé à Alitalia qu'en cas d'accord avec Air France.
A écouter
« Pour le quotidien La Republica, le futur président du Conseil, Sylvio Berlusconi est le responsable n° 1 de ce divorce, parce qu’il a utilisé l’argument de l’identité italienne. »
22/04/2008 par Anne Le Nir
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