Article publié le 29/04/2008 Dernière mise à jour le 29/04/2008 à 07:04 TU
Plus d'un mois après le scrutin, la Commission électorale zimbabwéenne n'a toujours pas publié de résultats. L'opposition du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), qui a remporté les législatives pour la première fois dans l'histoire du pays, réclame maintenant la nomination d'un envoyé spécial de la communauté internationale pour enquêter sur les violences poste-électorales. A l'initiative du Royaume-Uni, une réunion consacrée à la crise zimbabwéenne est prévue ce mardi au Conseil de sécurité de l’ONU. Le MDC est présenté par son secrétaire général Tendai Biti.
Le MDC a fait savoir qu'il demandera aux Nations unies d'envoyer un émissaire au Zimbabwe. L'opposition qui a remporté les législatives revendique la victoire à la présidentielle.
Le MDC confirmera donc qu'en aucun cas il ne participera à un deuxième tour. Le parti sera représenté par son secrétaire général, Tendai Biti, à New York. Il pourra compter sur le soutien de Londres et aussi de Washington.
La secrétaire d'Etat adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, a plaidé pour une intervention de la communauté internationale, le week-end dernier.
Louise Arbour, la Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, s'est déclarée, elle, préoccupée par les agressions contre les partisans de l'opposition en zone rurale.
Les amis de toujours
L'opposition déplore 15 morts parmi ses rangs. Les avocats du MDC peinent à obtenir la libération des centaines de personnes arrêtées lors du raid de vendredi au siège du parti.
Mais l'Afrique du Sud participera au débat d'aujourd'hui en tant que présidente en exercice du Conseil de sécurité, et Pretoria n'a pas l'habitude de bousculer Robert Mugabe.
Ce dernier devrait aussi recevoir le soutien de la Chine, l'un des plus fidèles alliés du Zimbabwe.
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