Article publié le 17/05/2008 Dernière mise à jour le 17/05/2008 à 23:48 TU
C'est ce samedi la 4e journée mondiale contre l'homophobie. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human rights watch, c'est en Ouganda et en Pologne que les homosexuels ont la vie la plus difficile. En Egypte également, ils doivent faire face à des brimades et des discriminations sociales ou même institutionnelles.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
« L’homosexualité n’est pas la bienvenue en Egypte », explique le manuel destiné aux étudiants étrangers de l’Université américaine du Caire.
Un euphémisme quand on sait que la police égyptienne a arrêté en février un homosexuel séropositif et l’a menotté à son lit d’hôpital. Une affaire qui avait provoqué les protestations sans suite d’Amnesty international et de l’Union européenne.
Quelques mois plus tôt, un médecin égyptien avait expliqué sur une chaîne de télévision qu’il pouvait guérir l’homosexualité qui, selon lui, est une maladie psychiatrique.
Manifestation implicite
Des députés islamistes mais aussi de la majorité s’étaient, eux aussi, attaqués à l’homosexualité, et on cherché à faire interdire le film tiré du célèbre roman L’immeuble Yaacoubian. La raison invoquée était une scène ou un journaliste gay faisait la cour à un conscrit.
Autant de raisons qui poussent la communauté gay égyptienne à la plus grande discrétion même si, de temps en temps, leur existence se manifeste implicitement, comme ce timide retour à la mode des danseurs du ventre…
En Pologne, de timides avancées |
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