Article publié le 21/05/2008 Dernière mise à jour le 21/05/2008 à 09:32 TU
Manifestation d'invalides sur la route de l'aéroport de Beyrouth, le 20 mai. Sur les panneaux, on peut lire : « Ne revenez pas sans accord ! »
( Photo : Reuters )
Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Cet accord doit permettre dès son annonce l’élection immédiate du général Sleimane à la présidence de la République, une élection qui pourrait intervenir dès jeudi ou vendredi.
Le choix du président était le seul point qui ne posait pas de problème, mais l’opposition tenait à avoir des garanties concernant les 2 autres points, la composition du gouvernement et la loi électorale, avant de donner son feu vert à l’élection présidentielle.
Sur la composition du gouvernement d’union, l’opposition voulait avoir la garantie de disposer d’une minorité de blocage. Enfin, était aussi en discussion la réforme de la loi électorale, avec le redécoupage des circonscriptions, notamment à Beyrouth. La capitale élit 19 députés sur un total de 128. Cette partie de la négociation s’est révélée particulièrement difficile.
Pour sortir de l’impasse, le Premier ministre du Qatar a nommé un comité restreint composé de représentants de la majorité et de l’opposition, et de médiateurs.
Dans la balance, il y avait aussi la délicate question des armes du Hezbollah. L’opposition avait refusé qu’elle soit à l’ordre du jour de cette négociation politique. Le Qatar a proposé un compromis : que chaque partie s’engage solennellement à ne pas utiliser d'armes contre des adversaires politiques intérieurs.
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A écouter
« L'accord prévoit dès demain l'élection du président de la République, le général Michel Sleiman et dans le même temps l'opposition va lever le blocus du centre de Beyrouth. »
21/05/2008 par Diane Galliot