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Nucléaire iranien

Téhéran continue d’enrichir de l’uranium

Article publié le 27/05/2008 Dernière mise à jour le 27/05/2008 à 09:50 TU

La centrale de Bouchehr et les principaux sites nucléaires répertoriés en Iran par l'AIEA.DR

La centrale de Bouchehr et les principaux sites nucléaires répertoriés en Iran par l'AIEA.
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Selon le dernier rapport trimestriel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l'Iran n'a pas suspendu ses activités d'enrichissement d'uranium. Téhéran a donc sciemment ignoré les demandes en ce sens du Conseil de sécurité des Nations unies. Le directeur de l'AIEA, Mohamed el-Baradei a ajouté que l'Iran avait procédé à l'installation de 2 nouvelles cascades de centrifugeuses et faisait des tests sur une nouvelle génération de machines.

Avec notre correspondant à Vienne, Christian Fillitz

L’Iran persiste et signe, et continue d’ignorer les demandes du Conseil de sécurité des Nations unies de suspendre ces activités d’enrichissement d’uranium.

Le rapport de l’Agence, qui doit être étudié à partir du 2 juin par le Conseil des gouverneurs, l’organe suprême de l’AIEA, souligne en outre que l’Iran refuse de permettre aux inspecteurs de l’Agence l’accès à un certain nombre de sites nucléaires.

Plus de 6 000 centrifugeuses d’ici la fin de l’été

En outre l’AIEA souhaite des explications sur les recherches iraniennes pour développer une ogive nucléaire, un dossier qui inquiète sérieusement l’Agence.

En même temps, l’Iran continue d’enrichir de l’uranium dans 3 500 centrifugeuses dans le centre de Natanz. D’ici la fin de l’été, le nombre de ces centrifugeuses doit passer à 6 000, un chiffre tout à fait réaliste selon les experts de l’AIEA.

Parallèlement, des essaies sont effectués dans le sous-sol, sur des centrifugeuses deux à trois fois plus performantes que celles déjà en activité à Natanz et dont le degré d’enrichissement de l’uranium est assez faible.