Article publié le 18/07/2008 Dernière mise à jour le 18/07/2008 à 10:12 TU
Le Premier ministre Yves Leterme, quitte le Belvédère, le palais royal, après son entretien avec le roi Albert II, le 15 juillet 2008.
(Photo : Reuters)
Le roi des Belges n'avait guère d'autre option tant l'échéance du 15 juillet avait été présentée par tous les protagonistes comme déterminante et comme la pierre de touche de la mission d'Yves Leterme.
Albert II avait retourné le problème dans tous les sens, consulté les poids lourds de la classe politique et quelques retraités actifs de celle-ci, mais la logique infernale de la crise restait inchangée.
Monsieur Leterme est à la tête du parti politique, sorti largement vainqueur des élections législatives de l'été 2007 dans la communauté la plus peuplée, celle des Flamands, et de ce fait, le poste de Premier ministre fédéral lui revenait.
Pour le 15 juillet, l'homme s'était en effet engagé à faire accepter un paquet de réformes constitutionnelles qui auraient redéfini la répartition des compétences entre l'Etat fédéral, les régions et les communautés au bénéfice principalement de ces dernières.
De plus, il s'était fait fort de crever l'abcès de fixation de l'arrondissement électoral bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Or, Monsieur Leterme s'est heurté à l'opposition déterminée de ses propres amis et alliés politiques. Yves Leterme paraît donc aujourd'hui à la fois incontournable et incapable.
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« Côté flamand, on accuse les francophones de refuser tout dialogue. [...] une manière de dire que c'est aux francophones de montrer leur volonté d'aller de l'avant et que désormais, la balle est dans leur camp. »
18/07/2008 par Julie Lerat