Article publié le 20/07/2008 Dernière mise à jour le 20/07/2008 à 04:14 TU
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Dès son arrivée dans la capitale irakienne, Gordon Brown s'est rendu immédiatement dans la « zone verte », le secteur ultra-protégé de Bagdad, pour rencontrer son homologue irakien Nouri al-Maliki.
(Photo : Reuters)
Cinq ans et demi après l’intervention militaire britannique en Irak aux côtés des Américains, le Premier ministre britannique Gordon Brown dit que d’énormes progrès ont été faits en matière de sécurité.
Alors que les forces britanniques subissaient six attaques de mortiers par jour, elles n’en subissent plus maintenant qu’une par jour. Gordon Brown demande aux 4 000 soldats, toujours présents dans le sud du pays, de terminer le travail, mais il ne donne pas ce qu’il appelle un calendrier artificiel pour leur retour.
Au cours d’une visite éclaire surprise à Bagdad et à Bassorah, le chef du gouvernement a souligné les énormes progrès faits récemment et a rendu hommage au courage des forces britanniques.
Au cours de conversations avec les dirigeants irakiens et les responsables militaires américains, Gordon Brown a précisé les quatre objectifs qu’il voudrait voir réalisés : la formation de l’armée irakienne et de la police, la tenue d’élections locales, le développement économique de la région de Bassorah, le retour de l’aéroport de Bassorah à l’aviation civile.
« Bassorah pourrait être un nouveau Dubaï dans 10 ou 20 ans, a encore dit Gordon Brown. Il y a d’énormes opportunités. La Grande-Bretagne veut participer à cet effort de rénovation et en profiter ».
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