par RFI
Article publié le 24/07/2008 Dernière mise à jour le 24/07/2008 à 10:25 TU
Pour expliquer cette contradiction apparente Renault met en avant un climat des affaires plus difficile que prévu dans l'automobile, en raison de la hausse des prix des carburants et de l'augmentation du prix de l'acier.
Pour réaliser, malgré tout, les objectifs du plan stratégique défini par le PDG, Carlos Ghosn, sous le nom de contrat 2009, à savoir une marge de 4,5% en 2008 et de 6% en 2009, Renault doit donc lancer un plan d'économie.
Il passe par des départs volontaires, une réorganisation des usines et une augmentation du prix de vente des véhicules. Le groupe réduit aussi ses prévisions de vente : en 2009 Renault table sur 3 millions de véhicules vendus, au lieu de 3 millions 300 mille initialement prévus. La CGT Renault affirme pour sa part que les départs s'élèveront à 6 000 emplois et non pas 5 000.
Directeur général adjoint du groupe Renault
« Notre objectif est toujours de faire de Renault un constructeur généraliste qui soit compétitif et rentable parmi les plus compétitifs et rentables. »
Délégué syndical central CGT
« Malgré des résultats considérables en terme de profitabilité, Renault a besoin de donner des gages aux principaux actionnaires. »
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