par RFI
Article publié le 02/08/2008 Dernière mise à jour le 02/08/2008 à 19:41 TU
Le président syrien Bachar el-Assad (g) reçu par son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran le 2 juillet 2008.
(Photo : Reuters)
« Le président Ahmadinejad a affirmé que l'Iran avait entre 5 et 6 000 centrifugeuses actives. »
A la mi-juillet en France, lors du sommet de lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le président syrien avait accepté, à la demande du président français Nicolas Sarkozy, de tenter de convaincre l'Iran de fournir des preuves que son programme nucléaire n'était qu'un programme civil et non militaire. Le président Bachar el-Assad avait alors souligné qu'il était persuadé que l'Iran jouait le jeu et que l'intention des Iraniens n'était pas de se doter de l'arme nucléaire.
L'Iran ne cèdera rien sur le plan nucléaire
Bachar el-Assad réussira-t-il à convaincre le président iranien de fournir ces preuves ? Pas sûr, même si les deux pays ont de très bonnes relations depuis une trentaine d'années et qu'un accord de coopération militaire lie Damas et Téhéran depuis 2006.
L'Iran n'abandonnera pas « un iota » de ses droits au nucléaire, a assuré le président Mahmoud Ahmadinejad dans un communiqué publié à l'issue de sa rencontre avec son homologue syrien. « Quelles que soient les négociations auxquelles nous participerons, ce sera clairement dans l'optique de faire valoir le droit de l'Iran au nucléaire, et la nation iranienne ne cédera pas un iota de ses droits », affirme le communiqué mis en ligne sur le site internet de la présidence iranienne .
La visite du président syrien intervient au moment où l'Iran doit donner une réponse à l'offre des grandes puissances : gel des sanctions contre l'Iran en échange du gel de l'enrichissement de l'uranium aux mains des Iraniens.
Initialement le délai imparti à la réponse devait s'achever ce samedi 2 août mais plusieurs diplomates affirment que ce délai n'est pas strict et qu'il pourrait s'étendre à la semaine prochaine.
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