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Chine/Jeux Olympiques

Des athlètes lancent un appel pour le Tibet

Article publié le 07/08/2008 Dernière mise à jour le 07/08/2008 à 06:43 TU

A la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques l’inquiétude monte pour la liberté religieuse et pour les droits de l'homme. A Pékin, certains athlètes se sont mobilisés en faveur des droits de l'homme et de la liberté d’expression notamment au Tibet. Ils ont envoyé une lettre ouverte au président Hu Jintao.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Les Français Romain Mesnil (saut à la perche) et Muriel Hurtis-Houairi (200 mètres) ont signé avec 125 autres athlètes la lettre ouverte remise au président chinois Hu Jintao.(Photo : AFP)

Les Français Romain Mesnil (saut à la perche) et Muriel Hurtis-Houairi (200 mètres) ont signé avec 125 autres athlètes la lettre ouverte remise au président chinois Hu Jintao.
(Photo : AFP)

C'est la première initiative de ce genre de la part des athlètes, à 24 heures de l'ouverture officielle des Jeux Olympiques.

Une quarantaine de participants à ces jeux de Pékin se sont associés à une initiative lancée par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme : des sports pour la paix, Amnesty international et campagne internationale pour le Tibet.

Au total, 127 sportifs ont adressé une lettre ouverte au président chinois, pour lui demander de trouver un règlement pacifique pour le Tibet, de protéger la liberté religieuse et liberté d'opinion. Ces sportifs appellent Hu Jintao à respecter les principaux fondamentaux des droits de l'homme.

Sur cette liste figurent en particulier les noms de deux athlètes français ; Muriel Hurtis-Houairi, qui court le 200 mètres, et le perchiste Romain Mesnil, ainsi que le recordman du monde du 110 mètres haies, le Cubain Dayron Robles.

Pour l’instant, les autorités chinoises n’ont pas réagit à cette initiative, la première de genre, et qui intervient après l’opération commando menée par quatre militants protibétains qui ont déployé hier une banderole devant le stade olympique, et qui ont déjà été remis dans l’avion.

La presse chinoise ne fait pas mention de ces événements. La ligne adoptée depuis longtemps par les autorités chinoises est de dénoncer toute initiative destinée à politiser les Jeux, sans plus de commentaires de la part des médias officiels chinois.